Lundi 13 février 1 13 /02 /Fév 14:01
Georgina

Chapitre I
Georgina est une rousse aux cheveux bouclés encadrant un visage de poupée de porcelaine aux yeux noirs et brillants, un petit nez pointu et des lèvres roses et luisantes. Sa poitrine généreuse et fière est recouverte d'un T-shirt fuchsia à fines bretelles. Sa courte jupe blanche laisse apprécier ses cuisses solides et fuselées, ses jambes perchées sur des hauts-talons blancs, la cheville droite entourée d'une chaîne.
Elle est embauchée chez les Montserrat, une famille de la très haute société, fervent catholiques et châtelain.
En remontant le chemin traversant la forêt, découvrant la façade ahurissante du château de ses possibles employeurs, Georgina au volant de son Austin mini rouge, se demandait si sa tenue était de circonstance. Faire demi-tour pour aller se rhabiller aurait été encore plus malvenu. Elle n'était pas censée travailler dé aujourd'hui après tout.

-Vous êtes très belle, dit Isabel Montserrat. Ce qui ôta un poids considérable des épaules de la candidate. Elle rougit.

Mme Montserrat, elle, portait un pull à colle roulé d'où il sortait une chaîne alourdie d'une croix discrète mais brillante. Sa jupe noire arrivait à peine à ses genoux, voilés, ses pieds coincés dans des chaussures à talons modestes.

-Si j'étais jeune, moi qui a toujours été très sage, je me mettrais en valeur comme vous le faites, même si je n'ai pas les même atouts.

Georgina aurait bien dit que sa probable future patronne était encore belle mais cela ressemblerait à une " gaffe " et elle aurait ajouté qu'elle devrait mieux s'habiller ce qui n'aurait rien arrangé à ses affaires.

-Mon époux va bientôt arriver. Il est probablement occupé à… Sa gorge se noua, ses joues s'empourprèrent. A ses affaires, ajouta t-elle dans la crainte de fondre en larmes. Bon, je vais vous emmener voir votre chambre.

La rousse aurait pu être énervée d'être emporter ainsi dans l'étage de la demeure alors qu'elle n'était venue que pour recevoir un " oui " ou un " non " et une date a laquelle elle serait plus disponible. La vérité est qu'elle avait largement de temps devant elle.

Arrivée dans sa chambre, plus que correcte, à peine mansardée, propre, tapissée avec goût, un lit de la belle époque, quelques restes de flacons et des accessoire de femmes soucieuse d'elle même, Mme Montserrat la tira par le bras vers son armoire.

-J'ai un doute sur la tenue qu'on vous à mise de côté. Notre ancienne employée, que j'ai du renvoyée pour des raisons… Enfin, bref… Vous n'interrogerez pas mon mari là-dessus, hein ?  était moins…

Elle ouvrait se mains devant elle, presque honteuse de mimer une poitrine. Georgina souriait, pas sa patronne.

-Enfin, je me demandais si cela vous irait. Essayez-là, je vous laisse…

Georgina la trouve seule en train de pleurer. Georgina lui conseille d'accepter d'aller à un vernissage. La patronne l'invite comme si c'était une amie. Georgina se fait inviter à prendre à boire chez lui. Isabel se fait ramener par son chauffeur.
Le lendemain matin, il ramène la bonne au château. A peine se vente t-il auprès de Mme de Montserrat avoir passé la nuit avec Georgina. La patronne en fait le reproche à son employée qui voit, dans l'entre fait, M. de Montserrat donner de l'argent à l'homme.
La prochaine fois, Georgina incite sa patronne à mieux se mettre en valeur et l'emmène à une fête. Elles se font passer pour deux sœurs et son emmener par un homme. Il séduit Georgina mais Mme de Montserrat se laisse faire, un peu par jalousie. Elle se fait embrasser et se retrouve en soutien-gorge, un verre à la main et ragarde Georgina faire une gâterie à l'homme qui , sous ses yeux, lui fait ensuite l'amour.
Mme de Montserrat fait monter dans le salon un jeune puceau qui possédait quelques magazines un peu osés. Il a les cheveux un peu longs, châtains, le visage bistre et osseux, l'air effronté et timide ; on aurait dit un jeune Anglais pratiquant le rugby. Isabel remplit deux verres d'un alcool pas trop fort en signe de détente. Elle avait un corsage un peu léger, échancré et transparent. Servez-moi un verre, dit-elle au garçon qui fit tressauter le goulot de la bouteille sur le bord du verre. Il se recula assez vite dans la pénombre de la pièce.

-Revenez, dit la maîtresse de maison, ce n'est rien.
-Je ne sais pas ce qu'il m'arrive dit le jeune-homme en regardant au ras de son corps.
-Ce n'est rien, répéta Mme de Montserrat en effleurant le pantalon, mettez-vous à l'aise…

Le garçon, lentement et fébrilement, descendit la fermeture de son  pantalon, la barrière blanche de son slip, et sortit un petit sexe boudeur. Mme de Montserrat approcha doucement ses trois doigts de sa  main droite et pinça le membre et lui imprima un petit mouvement. Une fois le sexe bien disposé, le jeune-homme ne sut quoi faire et sa maîtresses non plus. Ils allaient en finir là qu'il s'approcha. Il maintenait son sexe qui dégageai son gland. Il toucha bientôt le bout des lèvre de la patronne. Elle se mordit, se recula un peu, s'approcha de nouveau, la pointe de la langue timide, baisa le bout, entrouvrit ses dents, rejeta le gland, puis le remit plus franchement en bouche, de plus en plus loin, l'aspira, le senti grossir, palpiter. Tous les deux novices, le jeune-homme jouit modestement au bord des lèvres de la maîtresse de maison qui essuya prestement en crochetant de son majeur les deux côtés de son menton. Le garçon partit vite comme Mme de Montserrat le souhaitait.

Elle est embauchée chez une famille de la très haute société dont la mère est collectionneuse d'aventures en compagnie de jeunes bien battis ou d'hommes rustiques pratiquant des professions exigeant force et endurance.
La fille est plus artiste et plus vicieuse aussi. Elle essaye de provoquer des liaisons impossibles, bisexuelles ou homosexuelles auxquelles elle participe.

Une fois, elle fait embaucher par sa mère, après lui avoir attesté ses bonnes proportions intimes, un jeune curé qu'elle avait comme premier amant. Celui-ci s'est confié à Dieu on ne sait trop pourquoi. Un soir où la mère et la fille, la première rassasiée de jeunes étalons, la seconde d'inventions sado-masochistes, partagèrent un moment de détente avec le chauffeur, un homme noir recruté, lui aussi, en raison de sa longueur et de son diamètre, et le petit curé. La fille força se dernier à sucer le membre du chauffeur qui connu pour la première fois les faveurs d'un individu du même sexe.

Le curé tiendra compagnie à sœur Clotilde qui prétend être pure mais qui joue de temps en temps avec les accessoires que les femmes de la maison laisse volontairement traîner et, faute de se laisser emporter dans les relations charnelles qu'elle surprend ici où là, s'enlise dans la surenchère dans la masturbation à l'aide d'accessoires de plus en plus gros et d'installation pseudo artistiques de la gamine. Les deux soldats de Dieu se rendirent service, l'une pour se laisser trousser et sodomiser, ce quelle préfère au-dessus de tout, et l'autre, la même chose sauf qu'il aimera être dominé par la none. Elle et, plus tard, les autres femmes l'obligeront à se donner au chauffeur, désormais enthousiaste, et à d'autres hommes.

La mère, elle, quand ce n'est pas avec sa fille, c'est à des hommes plus jeunes ou plus nombreux qu'elle confie sont corps.

C'est sa fille qui lui a donné ce genre d'idée elle qui aime se couvrir de peintures vives, se salir, se faire accrocher, suspendre, s'enlaidir, se soumettre. Une fois, la mère était descendue à la cave, qu'elle croyait désertée par sa fille, seins ronds et durs sous son collier de perles, jupe et collant noirs, la coiffure brune bien coiffée, mais elle découvrit sa fille à genoux, bariolée de couleurs, les poignets attachées aux chevilles. Elle vint s'accroupir derrière elle et, pour se venger autant que pour lui faire plaisir, ce qui paraît un terme un peu dépassé, enfonça ses doigts dans les commissures des lèvres de la petite, entre ses mâchoires et des garçons, une dizaine, vinrent glisser leurs membres sur sa langue, en regardant le visage multicolore et écarquillé. Les jeunes-hommes, la peau entre le gris clair et le gris foncé, se firent sucer avec plus d'efficacité par la mère qui se mit face à sa fille et penchée, se faire descendre la jupe et la culotte noire autour de ses bas raffinés maintenus par des porte-jarretelles et se faire besogner. Les uns après les autres, les garçons vinrent jouir sur le visage écarteler de la petite, faisant effondrer la peinture criarde sur son cou.

Son mari, un jour, se servit d'elle comme crayon de contrat. Elle se laissa séduire par un homme d'affaire, sous la bénédiction de l'époux, s'en amusait et se laissa entraîner dans le vice. Le couple s'abandonna au partouzes. La maîtresse de maison, très chrétienne autrefois, dirigeait un catéchisme de haute société dans sa propre demeure. Certain élèves étaient majeur et semblaient être là pour des histoires de dépravation. La maîtresse fantasmait là-dessus mais voulais inconsciemment un peu plus que cela. Elle n'acceptait maintenant que des jeunes adultes.
Une fois que toutes les écolières eurent rencontré le vice avec un homme, une femme de la demeure ou entre elles, la fille de la famille organisa une sorte de fête artistico-perverse où les jeunes filles, dans la cave, arrivèrent sur une estrade et passèrent leur cou, dans un nœud de pendaison, menottée dans leur dos, intriguée puis, obligées et amusées, se firent mettre à nue, offertes aux enchère à des couples de bourgeois partouzeurs qui s'assirent sur les chaise de spectateurs qu'était censé être les employés et les camarades de catéchisme, au milieu de draps et de coussin rouges. L'argent revint directement aux jeunes-femmes, les billets coincés sous les jarretières épinglées en même-temps que les menottes. L'une fut forcée à s'agenouillée sous une table ronde, liée dans le dos, s'occuper du sexe d'un quadragénaire, sous le regard de sa femme. Une autre écolière se fit manger le sexe par une femme, sous le regard, cette-fois-ci, de son époux.

Parmi elles, il y avait des jumelles à qui la maîtresse de maison tentait d'apprendre à partager, entre elles, les plaisirs. Par bonheur pour elle, la maîtresse goûta au délice de se faire pénétrer, par les deux orifice, par les petites mains des deux sœurs excitées par un franc cunnilingus pratiquée sur l'une, puis l'autre. La maîtresse de maison hurla, son anus et son vagin, étirés par les poignets trempés de crème lubrifiante.  Encore une fois, sœur Clotilde, à croire qu s'était voulu, fut témoin de la scène. La fille n'était pas loin non plus et était passée par la cuisine. La nonne passait devant quand elle fut suivie immédiatement par la jeune-femme. Elle emporta deux magnifiques concombre jusqu'à la chambre de Clotilde et remonta sa robe sous laquelle elle était nue. Elle le poussa sur son lit, à quatre pattes, et caressa activement ses lèvres bombées. La jeune-femme enfila un doigts, puis deux, dans le vagin et dans l'anus, poussa un légume dans l'un, puis l'autre. Ensuite, la gamine couru, nue, vers la cuisine et, sous le poids du chantage, la cuisinière autorisa à la petite de ramener un couteau et un saladier, remonta dans la chambre de la nonne qui attendait les orifices dilatées, coupa se qui dépassait de sa chair, réenfonca le tout, Clotilde cria, découpa en rondelle les légumes tandis que la sœur mangeait son sexe. Au bord de la jouissance, la petite se masturba au-dessus du saladier, mangea une moitié de son contenu et laissa le reste à la nonne qui parvenait à peine à ouvrir la bouche. La jeune femme se rhabilla, et aida Clotilde à en faire autant. Elle le fit descendre péniblement jusqu'à la cave, la fit monter sur l'estrade en lui tenant la main. La nonne fit demi-out, s'agenouilla, se pencha et la fille de la famille souleva la robe sous les regard stupéfaits de l'assistance. La gamine fit monter un chaise sur la hauteur, extirpa les concombres des orifices de la sœur, montra leurs longueurs au public, les coupa dans le saladier avec le couteau qui traînait au fond quand elle faisait descendre la nonne dans la cave. Les hommes vinrent dessous, dessus,  la sœur, faire entrer leurs sexes dans les orifices béants et humides, jouir dans le saladier que la petite tendait comme une demande d'aumône. La nonne hurlait des années d'hypocrisie et de retenue à se demander si elle était folle. La fille de famille fit asseoir la sœur, extasiée, et lui fit goûter, à la petite cuillère, le contenu du saladier. Elle tiquait, regardait la gamine avec complicité et riait fort

Chapitre II
La mère remarque des jumelles qui confièrent leur penchant pour les caresses mutuelles. La mère reçut un double fisting. La nonne avait vu la scène et fut suivie par la fille qui emporta deux concombres. Elles jouèrent avec les légumes et la fille descendit aller chercher un couteau et un saladier. Elle découpa une partie, jouit dessus et les deux femmes mangèrent les concombres. Elle exhiba la nonne sur l'estrade de la cave. Les hommes vinrent lui faire l'amour et jouir dans le saladier.

Deux camionnettes bleues flanquées d'échelles franchissent le seuil du portail. Elles s'engagent dans l'allée du château. C'est la demeure de la famille Montserrat.
Les véhicules s'arrêtent devant l'immense façade qui surplombe l'imposant escalier. Une limousine est garée dans le sen inverse.
Un chauffeur noir ouvre la portière à une jeune-femme. C'est Brigitte Montserrat, cheveux blonds tressés sur le crâne, robe lumineuse, légère et transparente.
Abel Meto, le chauffeur, semble s'habiller comme il lui convient. Il porte un costume coupé pour sa silhouette élégante et élancée. Même ses boutons de manchettes sont dorés. Cravate jaune rayée, il ne porte pas de casquette à cause de sa coiffure afro-américaine.
Bertrand Montserrat suit son chauffeur pour monter de l'autre côté de la voiture. Le père, un massif quinquagénaire aux cheveux blancs, est presque habillé comme le noir, en plus sombre et terne. Le chauffeur se met enfin au volant et démarre.

Seule dans la demeure, Isabelle Montserrat est sous la douche. Elle ferme les robinets et gagne sa chambre. Nue, elle pose son pied gauche sur un fauteuil rouge et étale une crème sur sa jambe. La mère est une solide blonde à la beauté simple. Ses cuisses épaisses sont néanmoins fermes et fuselées. Elle s'assied devant son miroir. Ses rares rides et ses yeux clairs expriment la vie. Ses mains enveloppent ses seins ronds et fiers. Elle entoure son cou et son poignet droit d'une triple rangée de perles. Elle se lève et s'approche de la lingerie posée sur la courbe du dossier. Elle enfile un slip de dentelle et une nuisette blanches.

Des hommes descendent des camionnettes bleues. Ils sont vêtus de noir. Ils portent une combinaison et une sorte de calot.  Leurs pas bousculent et creusent les gravillons. Celui qui semble être le patron gravit lourdement l'escalier, ouvre l'immense porte vitrée et remarque une note sur le guéridon : " Salissez-vous au possible avant règlement. " L'homme range le papier dans sa poche, un petit rictus au coin de la bouche. Il sort de la demeure et descend l'escalier d'un pas léger. Il dénoue une corde qui tient une échelle au flanc d'un véhicule.

-La maison est vide. On a plus qu'à travailler. Il y a une cheminée dans la cuisine et trois dans des chambres. Les autres sont condamnées, dit-il aux apprentis qui ne connaissent pas les lieux. Ne sortez pas les bâches ! Ce n'est pas la peine. Ce n'est jamais très sale, ajoute le patron à ses collèges, perplexes.

Ils montent sur les toits parce que se sont, comme les tenues les indiquent, des ramoneurs traditionnels. Les jeunes aiment tirer sur les cordes qui hissent les échelles, chevaucher les sommets et regarder le paysage. C'est superbe. Les arbres de la propriété ont toutes les variantes du vert et se détachent des pierres ensoleillées des dépendances du château.

La limousine stationne sur le parking de la gare.

-Votre amie n'habite pas loin d'ici,  il me semble.
-Oui père, répond Brigitte Montserrat.
-Évidemment que je le sais ! Dit-il avec un petit sourire. Votre ami de curé n'arrivera que dans deux heures. On a le temps de rendre visite à… La petite pute.

Le chauffeur regarde dans son rétro-viseur et aperçoit le beau visage de la blonde s'illuminer. Abel descend et contourne la voiture par l'avant et ouvre la portière à la demoiselle. Le chauffeur noir continu vers l'arrière et fait descendre le père qui ferme sa veste.

Vous avez le code Abel, dit M. Montserrat.

L'athlète sort un papier de sa poche, le déplie ; un doigt porte une chevalière, et compose le code d'entrée.

-Qui est-ce ? Crie une voix rugueuse et métallique.
-M. Montserrat et sa fille, votre amie, dit le chauffeur avec son accent aigu.

Une sonnerie stridente et un claquement se font entendre. Abel pousse la porte, lourde, et fait entrer Brigitte suivie de son père. Ils grimpent l'escalier et Bertrand Montserrat sonne à la porte d'un appartement. La tête d'une jeune et petite blonde, un oiseau, apparaît dans l'ouverture de la porte, timide.

-Bonjour Corinne, dit Brigitte.

Elle invite les trois individus à entrer. Le père voit, devant-lui, la fille tourner le dos Elle a une queue de cheval mais quelques mèches s'en échappent et encadrent son visage. Elle a gilet bleu clair, une courte et légère jupe à fleurs.

-Vous êtes venue au catéchisme la semaine dernière ? Demande l'homme aux cheveux blancs en caressant l'arrière-train de la petite.

-Oui…
-Qu'avez-vous appris ?
-Vous souhaitez que je vous le montre ? demanda Corinne.
-C'est censé servir un jour… Ironise Mr Montserrat.
-Suivez-moi.

Tous entrent dans une chambre qui semble être celle des parents. Deux lits son espacés et recouverts d'un dessus orange. Mr Montserrat s'assied face à Corinne qui dénoue la cravate et déboutonne la chemise. Elle s'agenouille et délie les lacets des chaussures qu'elle enlève ainsi que les chaussettes. Bertrand Montserrat se lève et la petite déboucle sa ceinture, ouvre la braguette et descend le pantalon et le slip. Il s'assied à nouveau et Corinne tire sur ce qui reste de vêtement au quinquagénaire. Ce dernier pivote sur ses fesses, nu comme un ver, le torse fier et velu. Corinne s'agenouille sur le lit, écarte les cuisses hirsutes et, du bout des doigts, saisie le gland rose dont elle dégage le gland brillant. Elle se penche et sa petite langue, timidement, en fait le tour. Elle pose un baisé au bout et recommence en desserrant toujours un peu plus les lèvres. Le membre, assez fier, glisse maintenant sur la langue de la petite.
Brigitte se caresse au travers de sa robe avant que grande main du chauffeur y prenne sa place et fasse mouiller la fille Montserrat. Celle-ce tire le noir par le bras vers l'autre lit, s'y assoit, ouvre son pantalon  et avale le long membre jusqu'à sa garde. Il prend la tête de la petite blanche qui aime être un peu forcée. Il la rejète ensuite et soulève sa robe, descend son slip et titille du doigt la fente en s'enfonçant assez vite. Brigitte se lève, courre, et se couche sous Corinne. Elle écarte le slip et fouille la toison avec sa langue. Abel va et vient dans Mlle Montserrat tandis que celle-ci s'égare vers le petit trou. Le chauffeur voit les doigts de Brigitte s'enfoncé entre les reins de sa copine et ne peut s'empêcher d'aller toucher l'anus avec son gland. Quand ce dernier force, appuyant sur le dos de la blonde, celle-ci ne peut tout à fait esquiver la jouissance de Mr Montserrat qui mouilla sa langue, lui même excité par la scène. Un second jet, paresseux, envahit un peu la bouche de la petite. Abel parvenait à entrer dans son anus, allait et venait de plus en plus vite et loin. Brigitte est ravie de voir cela de si près de goûter la jouissance de son amie qui ne tarde pas à venir. Le chauffeur vient jouir dans la bouche de Corinne, sa queue luisante déformant la bouche, sous les yeux de Mr Montserrat qui rebanderai presque.

-Holala ! Il y a une bonne épaisseur de suie là-dedans ! Hurlait un ramoneur par le conduit de la cheminée.

A peine avait-il fini sa phrase qu'il y eut un gros bruit accompagné d'une nuée noire et suffocante autour du foyer. Le patron et ses employés se virent les yeux stupéfaits et les dents au bord du rire car, le reste, noir comme du charbon.

-Bon, d'accord. On va installer des bâches dans les autres pièces, dit le chef.
-Je ne sais pas si c'est le cas chez vous mais dans les chambres, c'est plutôt sale. Vous devriez mettre des bâches ici, lance un ramoneur qui venait de descendre de l'étage. Quand il vit, ici ou là, l'air grisâtre et les gueules noir, il regretta ses paroles.
-Vous êtes allés dans la chambre de Mme Montserrat ? Demanda le patron qui connaissait la réponse puisque cette pièce n'était certainement pas inoccupée.
-Non… Dit l'employée qui craignait le vent du boulet.
-Tant mieux ! C'est la plus délicate. Tout est blanc dans cette pièce. On va mettre une sérieuse protection ; on va y aller à plusieurs. Vous, sortez les aspirateurs, les produits, etc.

Le patron et trois ramoneurs accélèrent le pas vers les camionnettes, sans s'essuyer, prennent les bâches et grimpent l'escalier à grandes enjambées jusqu'à la chambre d'Isabelle Montserrat.

-Laissez les bâches dans le couloir, on doit déplacer des trucs, dit le chef aux employés, perplexes.

Ils entrèrent sans frapper, la poignée noircie. Sur le lit était allongée une femme blanche sur des draps de coton blanc, blonde, nuisette de soie et de dentelle. La moquette couleur crème, les murs tapissés d'un gris de porcelaine rayé des fines rayures verticales gris-bleus.
Les hommes effarés, le patron moins que les autres, entrèrent avec lenteur et hésitation, poussés par l'arrière. Pour ne pas s'avancer, chacun fait un pas de côté.
Me Montserrat  dégage sa poitrine, massa sa poitrine fière et ronde, pince ses tétons. Elle se laisse aller à la sensualité, à exprimer son désir et le plaisir d'être dans cette situation.

Le patron caresse la chevelure blonde de Me Montserrat et noirci sa joue, sa tempe. Celle-ci, de l'autre joue, caresse l'intérieure de la cuisse de l'homme. Toujours couchée sur le ventre, accoudée sous les cuisses ouvertes du chef, elle abaisse son visage et lèche la bourse. Il prend son membre en main. Isabelle Montserrat retire les siens et s'appuie sur l'intérieur des cuisses du ramoneur, les écarte, dégage l'enfoncement. Elle tourne un peu la tête, passe le nez à côté de la bourse et fouille de la pointe de la langue la jungle intime du ramoneur. Elle atteint la chair vierge, le plissement farouche de l'anus. Elle sent une humidité sur sa langue, recule, pose ses doigts sur ses lèvres interdites, pincée et reste ainsi un instant, les yeux fermés.

Elle tourne la tête dans l'autre sens et continue son ouvrage. L'homme, excitée, chatouillé serra par reflexe ses  cuisses autour du visage de Me Montserrat. Elle avait l'air presque endormie.

La femme de ménage, que la maîtresse de maison, comprenez la désignation, appelle la soumise au nettoyage, redoute ce jour-là parce qu'elle doit nettoyer derrière, les traces de pas, de mains, au sol, sur les murs, sur les draps, les vêtement, le corps de madame. Celle-là avait été embauchée, non pas parce qu'elle est l'épouse du chauffeur, pas jalouse puisque bien payée, mais parce qu'elle avait une forte poitrine qui tombe jusqu'au coudes quand elle frotte par terre, d'ailleurs les balais ont été supprimés.

Le curé tient compagnie avec sœur Clotilde qui le domine, se pénètre mutuellement d'accessoires.

Chapitre III
La mère s'offre à des éboueurs. La cuisinière à du préparer du poisson toutes la semaine, une partie jetée sans être consommé, et les poubelles ont été exposées au soleil.

Une autre fois, ce sont les éboueurs. Ce coup-là, la cuisinière du préparer du poisson toute la semaine et remplir les poubelles, placée au soleil, alors que tout n'avait pas été entièrement dégusté. Les éboueurs vinrent donc comme prévue un matin d'été, un matin où la maîtresse de maison vint à leur rencontre, nue sous sa nuisette transparente qui vola au vent du matin frais et brumeux, avant de se coucher sur les poubelles et d'accueillir les bites qui tournèrent autour d'elle.

La cuisinière n'ignorait pourtant pas les destinations sexuelles de sa cuisine depuis que la fille fit peser sur elle un chantage. C'était un méfait léger par rapport au reste dans la mesure où s'était simplement une fornication en compagnie d'un livreur en fruits et légume qui tapait dans l'œil depuis longtemps de l'employée de maison. Surtout, cette aventure n'était en rien un secret puisque la fille en avait fait part à sa mère en de très bons termes puisque le monsieur était fort épais de la poitrine. La maîtresse de famille remua ciel et terre pour retrouver le gaillard et quand elle le retrouva dans une compagnie de transport et dans un parking, elle se projeta immédiatement l'opportunité érotique. Elle connut sa première aventure en compagnie de chauffeurs routiers. Bien sûre, s'était le but de la confidence, la fille voulait en profiter. La mère organisa la rencontre avec l'homme, elle et sa fille, en auto-stoppeuses, en guise de préambule plus ambitieux et personnel. Pour l'histoire du parking, la mère s'était déguisée en prostituée, de luxe tout de même, et prétendait offrir une tournée gratuite à chacun des hommes du bar jouxtant le bitume. Rendus à l'endroit prévu, le soir, dans un coin du parking, les hommes s'accommodèrent d'être plusieurs plutôt que seuls avec la brune. Elle s'installa sur une table forestière, sous un toit adossé au restaurant de bord de nationale, remonta sa jupe léopard, écarta sa culotte de dentelle noire, remonta son top d'aspect de serpent, et se fit besogner par les gars, jouissant sur ses cuisses, ventre et son visage.

Il travaillait pour une compagnie de transport et s'aperçut de l'opportunité érotique quand elle vit la stature des chauffeurs. La mère organisa une mise en bouche avec sa fille, à qui elle avait promis une aventure avec le livreur, en se déguisant en auto-stoppeuse avant une aventure seule avec ses confrère à l'arrière-boutique du restaurant du bord de route.

Le chauffeur avait mit sa femme dans la confidence en ce qui concerne le curé. Cela tombait bien car elle avait la même gêne à cause de sa relation avec la maîtresse de maison. A vrai dire, leur relation n'avait jamais été aussi clémente qu'en ce moment. L'époux fit rencontrer sa femme et soeur Clotilde. L'épouse s'était déguisée, croyant que la bonne-sœur l'était, en guerrière : short kaki, T-shirt moulant de camouflage et, surtout, un superbe gode-ceinture que sa patronne avait offert au chauffeur en croyant que sa femme s'en servirait. Ce n'était pas encore le cas mais il avait trouvé cette façon de lui suggérer. Il fit semblant de partir quand sa femme s'installa dans la chambre de la nonne mais, quand celle-ci fut dans celle-là, il vint, nu, se glisser dans l'anus de la nonne, je dis bien, encore avec un peu de son uniforme, dans son dos. Celle-ci se retourna, son rectum défoncé par la militaire noire, accueillant l'époux de celle-si dans son bénitier. La nonne, ayant vu la scène ou le noir sodomisa le curé, ce qui l'avait excitée au plus au point, elle était revenue voir le spectacle avec une carotte dans son ventre, la cuisinière la cherche encore, alla chercher son propre gode-ceinture, remonta sa robe, la fit descendre finalement, agacée,  s'équipa enfin de l'engin, et alla doigté, lécher l'anus du chauffeur qui ne dit rien alors qu'il sodomisait sa femme et qui se fit sodomiser lui-même. Quand sa femme s'en aperçut, elle se retourna et, la sœur partie chercher la crème lubrifiante qu'elle appliqua sur son membre, dans l'anus du noir et autour du membre de son épouse, qui n'en avait pas l'intention, pénétra son homme avec la nonne. Le chauffeur, qui n'avait jamais envisager se faire pénétrer, l'était doublement alors qu'il fantasmait que sa femme connu ce plaisir.

La maîtresse de maison aperçut la femme de ménage briser un cendrier au sol. Elle entra dans la chambre de son fils, gifla la bonne, passa son bras par-dessus celle-ci, remonta sa jupe ; elle n'a pas de sous-vêtement. De l'autre bras, elle tira un tiroir de la commode et sortit une raquette de ping-pong. Elle  fessait jusqu'à rougir quand le père et le fils entrèrent, en tenue de tennis et en sueur.

-Hmmm ! Elle a fait une bêtise, dit le fils.
-Oui, cette petite pute à besoin d'une punition, répondit la mère.

Elle la maîtresse de maison frappait de plus belle. La bonne criait, les larmes inondant son visage implorant. Madame de Montserrat laissa la raquette dans le tiroir de la commode, tira une chaise du coin, s'assit et fit coucher la bonne sur ses genoux.

-Maintenant mes hommes vont t'enculer. Tu sais ce que cela veut dire Anaïs ? Demanda la maîtresse en faisant tourner son majeur autour de l'anus.
-Oui Madame.
-Philippe, mon petit, as-tu toujours le gel…
-Oui… Dit le jeune-homme en blanc, le short enflé, en allant fouiller à l'autre bout du tiroir d'où il sortit un flacon.

Sa mère le devisa et répandit une grosse noisette de lubrifiant sur ses doigts avant d'en garnir généreusement la raie de la femme de ménage. Les hommes se dévêtirent leurs habits jetés sur le lit. Ils vinrent vers la tête d'Anaïs, ses pommettes séchées et souriantes, et, tour à tour,  forcèrent l'entré de ses lèvres, allèrent et vinrent dans sa gorge.

Les doigts en pointe, la main grasse, la maîtresse de maison s'enfonçaient dans l'anus de la bonne. L'époux plaça son gland contre l'anneau élastique et tentait d'entrer. Impossible. Il la prise par les hanches cherchées sous la jupe et revint à l'assaut. La bonne râlait quand son anus céda au point d'emporter sa maîtresse qui la tenait sur ses cuisses. Mr de Montserrat limait sa bonne lentement puis accélérait. Celle-ci hurlait et s'agitait. Le fils prit la place de son père. Son sexe était plus gros encore et la bonne hurlait de plus belle.

La maîtresse de famille fit lever sa femme de ménage. Elle s'écroula entre les genoux. Mme de Montserrat dégagea et caressa le visage de sa bonne. Son époux et son fils se masturbaient copieusement. Ils jouirent sur le visage d'Anaïs. Sa maîtresse étala la semence de son mari et de son petit sur les lèvres de sa bonne. Elle appuya sur le menton et le front, le regard obstrué, et les hommes remplir la bouche de sperme. La bonne écuma sur ses joues et avala prudemment une minuscule gorgée.
Par Maximilien Licenz - Publié dans : maxlicenz
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 13 février 1 13 /02 /Fév 13:58
La boîte noire
Candidate à la dégradation publique.

Je voulais une candidate qui, même si elle s'attendait à la violence de la scène, accepterait de ne pas connaître la teneur. La surprise devait faire partie de ses fantasmes. Elle savait qu'il y aurait des caméras, d'autres acteurs et des témoins, c'est tout. Ce serait d'autant plus brutale que les soins préalables seraient poussés.
Pour venir dans la demeure, nous étions allés chercher ma recrue à la gare et, une fois montée dans la voiture, nous avions recouvert sa tête avec un sac noir et l'avions couchée sur nos cuisses. Une quinzaine de kilomètres nous séparait du lieu de tournage.

Elle était encore masquée quand nous l'avions vêtue puis, les yeux scotchés, nous l'avions coiffée. Pour la maquillée, mon assistante  procédait œil par œil, en décollant au minimum puis en faisant vite, puisque je tenais à exagérer le coloriage. La candidate était de nouveau masquée avant de la faire asseoir, de l'attacher, et de mettre la boîte sur sa tête.
Une maquilleuse se chargerait de rendre ma recrue belle, sans cependant la prévenir que ce serait à la fois chargé et fragile. Une habilleuse aurait fait le tour des boutiques afin d'acheter les habits les plus sophistiqués et les bijoux les plus nombreux.
Par bonheur, ma candidate se révéla un peu myope, je ne sais pourquoi cette impression de satisfaction. J'ai calculé les dépenses au plus juste selon ce que me rapportaient habituellement mes vidéos.
Une coiffeuse faisait également partie de mon équipe. Selon mes désirs, elle transformerait la coiffure de la blonde en quelque chose d'exigeant et de recherché. J'avais en tête une espèce de tresse qui longerait l'axe du crâne, en remontant. Les boucles d'oreille, perles et breloques or, seraient visibles. Des pavillons partiraient les branches des lunettes, brillantes et travaillées. Un catogan était nécessaire pour tenir la coiffure, peu importe, mieux même. Autour du cou, sur la poitrine décolletée, ma candidate porterait son collier, une triple rangée de perles. Le tailleur serait bleu marine, plus sombre, avec de fines rayures claires, les manches du corsage fleurissant sur les poignées, d'on l'un entouré d'un bracelet de perles assorti. Ma recrue avait une belle montre dorée, montée sur un anneau. L'ensemble de la tenue, bien coupée, s'accorderait à merveille avec des escarpins féminins.

La partie masculine de mon équipe était constituée d'un cadreur, d'un éclairagiste et d'un ingénieur du son. Au premier, je lui ai demandé si le moindre reflet jaillissait de l'image. Au second, la même chose, avec un peu d'ombre, de contraste, mais qu'on voit tout sans brutalité. Au dernier, je voulais que le moindre soupir put être perçu sans pour autant être agressé par les bruits soudains.
Pendant la préparation de ma candidate avec mes trois assistantes, nous avons pratiqué tous les essais précédemment cités. Il a fallu également bien choisir la chaise. Elle devait être adaptée à recevoir une femme ficelée. Les poignées seraient entourées et saucissonnées avec les bras dans le dos. Les jambes le seraient sur les pieds du meuble jusqu'en haut.
Le plus important, le point de départ de mon projet, la boîte. C'était un cube noir et feutré, percé de part et d'autre, et ouvert pour accueillir l'œil de la caméra. Une tige montée sur pied et coudée le maintiendrait sur les épaules de ma recrue. Sans qu'elle soit prévenue, sans qu'elle puisse bouger et voir autre chose que l'objectif, des hommes qu'elle n'aurait en aucune circonstance aperçus viendraient les uns après les autres, au dernier moment éjaculer sur son visage. Avant cela, on l'aurait fait attendre un peu, même que tous aurions pris l'air dehors pendant une demie-heure.
Pendant la scène, je veillerai à qu'aucun rythme s'impose. L'une des hommes attendrait une dizaine des minutes, d'autres moins ou pas. J'ai bien choisi mes comédiens, il n'est pas nécessaire de voir leurs sexes pour qu'ils jouissent là où il faut. Pour ma candidate, rien ne la préviendra avant qu'un jet ne s'abatte sur elle. Si tout se passe bien comme je l'espérais, le maquillage ne tiendra pas, la coiffure sophistiquée et les bijoux, la tenue, onéreux seraient englués.

Le bouquet final, et j'avais recruté une exhibitionniste en ce sens, serait de la faire aller et venir dehors, dans la rue. L'habilleuse, tout en noir, ôterait la boîte et déplacerait son pied, la pièce plongée dans l'obscurité. Ma candidate serait, à ce moment là, un peu éblouie par un éclairage supplémentaire. Il n'y aurait personne d'autre dans la pièce, la caméra tournerait toute seule depuis presque deux heures.
Quand l'habilleuse, sans faire savoir que c'était elle, lâcha ma recrue dans la rue, en ouvrant la portière, la faisait se redresser et sortir, elle était en milieu inconnu. Mon assistante lui aurait dit de faire le tour d'un pâté de maison, là où la voiture l'attendrait. Jusque là, quelques petites caméras numériques la filmeraient, le visage gélifié et dégoulinant, errant sur deux cent mètres.
Montée à bord, je serais là avec les autres dans un monospace, ma recrue se verrait proposer une serviette et respirerait à grands coups, le cœur battant la chamade et folle de joie.
Totalement satisfait, au lieu de la renvoyer à la gare, sans avoir rien vu ou presque, je lui ai montré la demeure et notre installation. L'idée me vint de lui faire commenter tout le filme dont elle était la vedette. Elle a refusé de voir les comédiens et elle m'a épousé.
Par Maximilien Licenz - Publié dans : maxlicenz
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 12 février 7 12 /02 /Fév 13:30
Blouse blanche, peau noire.

Elle s'appelait Nadia, d'origine camerounaise, infirmière dans un centre de réeducation pour sportifs.

Elle n'était pas très grande mais pulpeuse. Ses formes était rondes et fermes. Elle portait une blouse qui s'arrêtait au-dessus du genoux, scintrée à la taille.

Elle avait de grands yeux a mi-hauteur du visage, libérant un vaste front plissé d'inquiétude. Elle avait un nez court et large, une épaisse bouche qui écrasait un minuscule menton. Elle était coiffée de tresses africaines qui effleuraient ses épaules.

Quelqu'un frappe trois coups à la porte de l'infirmerie.

-Entrez !

Quatre jeunes hommes entrèrent dans la pièce froide et lumineuse.

Marc arriva en premier. Il est blanc, trappu, cheveux courts et blonds, T-shirt de marin, jean, chaînette autour du cou.

Il fut suivi de Karim, plus élancé, cheveux bruns en arrière, chemise blanche, pantalon beige à pinces.

Jocelyn les succéda, mulâtre de guadeloupe, le plus petit, très musclés, polo vert, pantalon de lin kaki.

Pedro, fermait la marche, portugais de taille moyenne, brun rasé, chemise noire, pantalon blanc.

-Il y a un problème ?
-Toujours le même...

Marc colla son son corps à celui de Nadia et lui pressait les fesses. Elle sourit en massant l'entre-jambes du blanc. Les trois autres lui adressaient un regard moqueur. Elle se mit à genoux, déboucla la ceinture du blond, déboutonna la braguette, descendit le slip, ancien style, blanc, d'où le membre tendu jaillit, vigoureux. le gland fit comme un bourgeon au printemps, frais.

Les lèvres, roses, épaisses et gracieuses s'ouvrirent. Elles se courbèrent comme les pétales d'une fleur. Entre les incisives blanches et espacées, la pointe d'une langue s'insinua dans le méat. Plantée dans le trou, elle tentait d'entrer en ondulant, telle un ver dans un sol aride.

Les lèvres se joignirent et vinrent baiser l'extrémité.

La bouche recula et s'ouvrit de nouveau. La langue réapparut et tourna autour du gland. Les deux petites surfaces excitaient la chaire lisse et sensible. Ses lèvres se couchèrent sur la tête en expulsant leur pulpe charnue.

Le membre vint glisser sur  la langue bombée. La tête recula en tournant autour ses lèvres resserées. Lorsque la chair de la bouche sentit le bord du gland, la brune vissa dans l'autre sens. Elle ne relâcha pas l'étreinte, glissant sur la peau mouillée et lisse. Le membre, dur et rigide, palpitait au rytmhe du sang qui affluait dans les veines sinueuses.

L'infirmière, le coeur surchauffé par la passion, faisait aller et venir la chair de ses lèvres, de ses joues, sur la verge brillante et tendue du jeune-homme. Ses joues se creusaient et ses paumettes se fuselaient. Un murmure naissait dans son soufle qui, par les narines, chauffait le dessus du membre.

Nadia fit cela aux quatres jeunes-hommes, avec ses mains aussi quand elle n'était pas au bout de la haie des verges impatientes.

L'infirmière se releva, baissa sa culotte  et se coucha sur la table d'oscultation, par le côté. Karim remonta les genoux de la camerounaise contre sa poitrine, les baisa, ouvrit les cuisses lentement et continua de déposer ses lévres à l'intérieur en se rapprochant du pubis. Il était couvert d'un triangle de poil noirs, courbés et brillants de désir. Le beur sonda la fente humide de la pointe de sa langue. L'infirmière ondulait en grognant, excitée également par Jocelyn et Marc qui pressaient ses mamelons gorgée de plaisir. Les tétons redréssés, couronnés d'auréoles élargies, roulaient entres les pouces et les indexs.

Karim suçait le clitoris sensible de Nadia et pénétra son vagin chaleureux avec deux doigts. Elle jouit encore. Pedro fit entrer son membre dans la bouche de la camerounaise, la tête basculée dans le vide. Elle sentit le gland du beur franchir lentement le seuil de son sexe. L'excitation que l'infirmière subit la fit accélérer l'ébranlement de ses mains autour des verges de Marc et Jocelyn.

Les garçons tournaient autour d'elle, chacun prenant la place de l'autre, dans une main, le vagin, la bouche de Nadia. Sa position devenait insupprotable. Elle se mit dans le sens de la table d'oscultation, à quatre pattes.
Jocelyn vint lui attrapper ses fesses rondes et charnues, découvrit ses orifices et baisa la pêche pulpeuse préssée entre les deux belles cuisses de bronze. Le guadeloupéen remonta entre les fesses et laissa sa langue s'égarer autour du petit trou de l'infirmière. Elle releva la tête, ferma les yeux, et découvra le plaisir honteux, la honte du plaisir.

Engagée sur cette voie, l'infirmière fit retourner, pencher, Marc qui était agenouillé face à elle. Nadia blottit ses lèvres épaisses entre les fesses blanches du blond, écartées par les petites mains charnues terminés de longs ongles rougis. Il découvrit ce plaisir en creusant ses reins : cette petite langue caresser son anus. Pedro et Karim, de part et d'autre de l'infirmière, en piçant les globes suspendus dans le vide, regardaient cela avec un mélange de désir et de dégoût. Tout de même, l'un après l'autre, ils vinrent prendre la position de Marc.

Dans l'entrefait, Jocelyn s'était agenouillé dans le dos de Nadia et avait posé son gland contre l'entrée interdite. Il poussait sans pouvoir entrer. L'infirmière l'encouragea de réessayer.

-Vas-y, Vas-y !

Le guadeloupéen parvint à faire pénétrer la tête de son membre mais pas davantage. L'infirmière écarta un peu ses genoux et Jocelyn se coucha un peu sur elle. Il força l'entrée qui, d'un coup, céda, élastique, humide et en état de symbiose avec la verge. Nadia cria et le métis n'en fut pas loin.

Les deux entrèrent dans un autre monde d'où les trois autres jeunes-hommes se sentirent exclus. La camerounaise allait jouir, encore, comme jamais, et s'excitait comme une diablesse. Les garçons, une nouvelle fois, tournaient autour d'elle, mais pas assez vite, et pillonaient ce trou étroit, pas assez longuement.

Nadia tira Pedro sous elle et son vagin enlaça le membre des ses lèvres brûlantes. Le portugais se contenta aisément de cet orifice réduit et surchauffé par les trois autres verges qui se succèdaient de l'autre côté d'une paroie. L'infirmière avait l'impression que tout vides présents en elle étaient repoussés, rassemblés en un seul et rebondissait d'un membre à l'autre. Il lui semblait que son corps rougissait, que ses tresses s'égouttaient de sueur. Quand une verge cédait la place à l'une des deux autres, Nadia suppliait.

-Vite, vite !

Et elle refermait ses yeux, le visage crispé sur l'épaule de Pedro.

Une vague s'abattit dans les entrailles de la camerounaise. De long jets piquaient l'intérieur de ses chairs. Elle eut comme un reflexe de peur, instinctif, mais elle jouit aussi, un peu. Elle fit demi-tour et prit la verge du portugais dans sa bouche. Elle voulait le faire jouir en elle, continuer, même si cela la dégoûte en général. Le sperme, paresseux, venant de l'inconnu, envahit sa bouche qui se courba vers le bas en guise de grimace. Tout son visage se crispa mais, en relevant sa tête, au travers de ses paupières closes, Nadia vit deux autres membres s'agiter. Sa lèvre alourdie d'une semence qui s'échappaient mima un "oui" inconscient.

Soudain, la porte s'ouvrit. Une infirmière entra. Celle-était blanche, potelée, cheveux courts et noirs, pomettes souriantes, lèvres fines. Elle s'appelait Corrine.

-Toujours le même problème ?

Nadia, couchée sur Pedro, face à Jocelyn, Marc et Karim, étaient radieuse.

-Toujours...
Par Max Licenz - Publié dans : maxlicenz
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Dimanche 12 février 7 12 /02 /Fév 13:28
C'est tromper la vie qu'ils voulaient.

Le piédestal.
J'ai rencontré Sophie pour la première fois, en tant que représentante d'une entreprise dont nous devions nous occuper de sa publicité. C'était un début d'après-midi. Elle avait garé sa voiture sous les fenêtres de notre société, dont la mienne, parmi d'autres dans la Z.A. aussi grande que le village dont j'ignore encore l'orthographe. Je l'entendis claquer la portière de sa Fiat Uno rouge et tituber dans le gravier humide.
La pluie faisait contraster la blondeur de ses cheveux, qu'elle recoiffait avec ses doigts, un bracelet doré tinta au poignet, ses boucles s'égouttant sur ses épaules. Elle ressemblait à une révélation perlant d'évidence ; je ne sais combien de temps j'avais mes yeux vissés dans les siens. Je devais avoir l'air d'un con mais cela valait le coup d'avoir vécu.
Elle accrocha son imperméable et s'avança vers moi dans une robe noire en laine, un collier de fausses pierres autour du col roulé, des talons hauts. J'ai remarqué que ses yeux noisette trahissaient toujours ses sentiments profonds : elle approuvait, désapprouvait, sans le dire ouvertement.

Toujours pressée, désordonnée, seule, indécise, hésitante et torturée. Elle avait tout un catalogue d'humour autour de ces thèmes. Sa simplicité dans ses relations professionnelles ôtait toute ambiguïté mais elle avait le charme de celles qui l'ignorent, et lui échappait.

Son père dirigeait une grosse menuiserie et trompait sa mère, fervente catholique, qui voulait l’ignorer. Sophie s’enrageait de la voir soumise, et faussement éplorée quand il mourut d’un accident de scie. Elle en avait raté de brillantes études et je veux bien croire qu’elle était bien partie : quelques rencontres plus tard, elle m’avait dit avoir fini de lire un roman, pourtant fraîchement acheté quand elle me l’a montré, il y a deux jours seulement. Elle écrivait d’un seul jet, sans ratures, des lettres fort bien tournées et sans faute.

Mes parents formaient un couple sage, fidèle, je crois, en tous cas solide. Ma mère avait repris la fabrique de pièces d'électricité de son père. J'ai toujours connu mon père malade, depuis qu'il est revenu d'Indochine, dépressif, entre l'hôpital et la maison. Elle voulait que je me charge du marketing de sa boîte, qui subit la faillite. Je ressemble beaucoup à mon père, ce qui m'a inquiété quelque fois mais cela m'a peut-être été utile : J'ai mené mes études sérieusement au point qu'un un ami m'a fait confiance quand il a monté la société où je suis maintenant. Notre entreprise, tous intéressés à son développement, voulait se targuer de penser à tout, de tout faire, et rapidement. Comme mon père, je suis assez grand, mince, la peau claire et le poil noir et dense. J'ai gardé de mon père le goût des belles choses et de l'élégance. J'ai un costume pour chaque jour de la semaine, d'une couleur différente, toujours chaude et neutre : un infecte célibataire.

Deux an s'était écoulé quand j'épousai Sophie et eus d'elle un enfant : Guillaume. Nous habitions une belle demeure, proche, dans la grande et paisible couronne parisienne. Sophie s'était arrêtée de travailler pour élever notre fils et n'a pas cherché à reprendre. Il fallait me rendre à l'évidence. Elle gérait les frais et la tenue de notre maison, entichée de décoration. Je l'ai même surprise en combinaison bleue, avec un zip de haut en bas, en train de maçonner. Cela m'amusa et je voulus la prendre de dos en feignant descendre la fermeture mais elle geignit quelle était sale. Il fallait me rendre à l'évidence. Elle se moucha avec sa manche. Elle ne voulait plus que je l'approche, pas sans raison, pas n'importe quand.
Quinze ans de mariage s'était consumé. Il fallait me rendre à l'évidence : Sophie, ma femme, me trompait.

La chute
Je le savais sans le savoir, à peu près, où elle allait rejoindre son amant. Cela a du durer un an. Un ou deux jours par semaine, elle se levait avec une humeur différente. Ces jours là, j'étais censé être à mon travail. mais j'étais incapable de produire tant que je songeais à ce qu'elle faisait avec " lui " De plus en plus, je n'étais pas là où je devais être. J'observais ma femme, la suivais, l'attendais ici ou là, croyant la surprendre dans les bras d'un con. J'étais minable. Des sables mouvants.
Aussi étrange que cela puisse vous sembler, je la comprenais. Reconstituer un couple désuni, comme si de rien n'était, était inconcevable. Je ne voulais pas être cocu non plus. Il fallait renégocier le tout, qu'elle y trouve son compte et le mien.
Une fois de plus, au lieu de mon travail, je me rendis à l'endroit supposé de leurs ébats : Un petit hôtel à la croisée de départementales, à douze kilomètres. Je garai ma voiture au bout d'un stationnement caillouteux et cabossé par les camions, les trous remplis par la pluie. Le temps était suspendu, entre deux averses. Le vent pliait les pancartes. Les nuages s'amoncelaient en nappes grises jusqu'à l'horizon.

Je la vis sortir en imperméable beige, seule ; elle avait probablement demandé à son amant de ne pas l'accompagner. Sophie, les cheveux blonds mi-longs et en boucles, assez grande.

Elle ouvrit sa portière et s'assit dans sa Fiat Uno rouge. Je descendis de ma BMW grise ; Je me sentis moins digne qu'elle. Je cognai à la vitre côté passager ; Elle sursauta. Elle se pencha un instant sur le siège qui la côtoyait. Elle a probablement cru que c'était " lui. " Quand elle me vit, elle disparut rapidement sous le toit en suçant sa clef de contact. Elle pensait probablement à ce que je lui ferais. Rien.
La portière n'était pas fermée ; je m'installai à la place du mort et fis le malin mais cela ne dura pas. C'était comme si elle était devenue le cocu envers lequel je fus immédiatement presque complaisant.
Il s'était remis à pleuvoir comme si le monde était soucieux de notre pudeur. J'eus une idée en tête mais elle m'empêcha pas évidemment d'être maladroit.

-C'était un bon moment ?

Elle frappa le volant de la paume de sa main. Ma pensée emprunta des chemins improbables entre mes neurones.

-Je pensais avoir bien agi…
-Qu'est-ce que tu racontes ? Elle avait allumé une cigarette.
-Je l'ai bien choisi, bien expliqué tes habitudes, tes goûts, etc.

Cela pouvait être la pire tactique. Elle aurait pu m'interroger, même involontairement : donc, le restaurant… Lequel déjà… ? Enfin ! Nous le connaissons… Tu sais, ton copain de… Heureusement, c'était le parfait inconnu ; je ne dirais pas " le premier venu ", et il avait usé de ficelles assez grosses pour la séduire. Le genre de ficelles qu'un homme souffle à un autre homme. Il lui parut probable maintenant que j'avais organisé leur rencontre. Elle tirait nerveusement sur sa cigarette.

-C'est pour ça que je t'ai demandé si c'était un bon moment, repris-je.

Une larme tomba le long de son nez. Elle regardait à droite et à gauche ; il pleuvait toujours.
"Lui" sortit à son tour de l'hôtel de départementales. Il sembla stupéfait de voir la Fiat rouge encore là, et plus encore quand il vit deux individus à l'intérieure.

-Je ne voulais pas…
-Tu ne pouvais pas faire autrement… j'ai été malhonnête aussi avec toi.
-Patricia ?
-Oui, Patricia.
-…

On s'est tu un moment puis je lui demandai quand ils se reverraient. "Tu veux que je le revois ? !" Je lui rappelai qu'il était son amant, pas le mien. "Et toi ? " Me lança t-elle. J'ai du réfléchir un moment. "Tu tiens vraiment à le savoir ? Je ne revois plus Patricia." Ce n'était certainement pas la réponse à laquelle elle s'attendait mais elle n'avait pas le courage à me reposer la question. Ça ne te fait rien ? Tu n'es pas jaloux ? A quel jeu joues-tu ? Encore un long silence qui, cette fois-ci, semblait apaisé. Elle m'interrogea pourquoi je voulais savoir quand elle reverrait… Francis. Je répondis qu'elle pouvait prononcer son prénom en ma présence - en réalité, je ne le connais que depuis une seconde - et j'ajoutai que je m'intéresse encore à elle…

-On s'est dit jeudi après-midi, ici. Lança t-elle, comme conquise par un grande soulagement.
-Vous n'avez pas trouvé de meilleur endroit ?
-Non…

Je sortis sans l'embrasser. D'habitude, je ne le faisais plus, par habitude. Je lui avait dis que je devais retourner à mon travail. En fait, rien ne m'obligeait et je n'irais pas.

Rencontre du deuxième type
Mon plan avait à demi réussi, il me restait l'autre moitié, d'une autre nature. Je ne savais pas ce qui m'attendait. Je savais, par contre, quand il aurait lieu : Jeudi après-midi.

Ce jour là, j'avais emprunté la Mercedes de mon collaborateur et vieil ami. Je crus lire dans ses yeux tous les soupçons de l'entreprise. Je l'a garai sur le trottoir en face du bar-hôtel, toujours entre deux averses. Je vis la Fiat Uno de mon épouse démarrer, c'est le cas de le dire, et quitta le stationnement. Cette fois-ci, elle avait tenu par la main… Francis, deux mètres après la sortie de l'établissement.
Il s'était garé sur l'ère improvisée qui servait à une usine fermée, derrière le bar. Il n'y avait pas d'autre construction à ce croisement de routes de campagne. J'avais assez de temps pour descendre et rattraper… Francis avant qu'il n'eut rejoint sa Polo noire et partir.

J'avoue m'être un peu trop emballé après la victoire contre, si je puis dire, ma femme. J'aurais du me préparer un peu plus, que pouvais-je lui dire ? Ce fut d'autant plus difficile que je du le héler, courir, reprendre mon souffle en accrochant son épaule. Il m'a demandé si j'avais besoin de quelque chose.

-Je suis le mari de Sophie… Je ne pus dire que cela. Il était terrorisé.

Comme un coup de Jarnac, j'étais parti perdant mais, par désespoir - et par derrière - j'étais d'un coup déjà victorieux.. Je lui dit, presque serein, que je ne lui ferais rien, qu'on était entre adultes. Des adultes joués par des enfants.
Il se remit à pleuvoir. Je lui dis, en remontant le col de mon imperméable, que j'avais quelque chose à lui dire. Cela revenait à lui demander à monter à bord de sa voiture, si j'étais discourtois ; il m'invita à entrer. Il y faisait doux et la pluie s'inquiéta à préserver notre intimité. Francis alluma une cigarette.

-C'est entièrement de ma faute. Je l'ai négligée. Il fut un temps ou travailler beaucoup assurait l'avenir. Maintenant, c'est la spéculation qui m'assure que je ne serais pas à la rue, le mois prochain…
-Elle m'a dit que vous saviez… Mais vous n'empêchez rien ?
-Empêcher quoi ?

Il y eut un silence plein d'embarras au bout duquel Francis me demanda ce que je cherchais. "A ne pas être trompé" Il en conclut que c'était pour cela que je savais où ils se rencontreraient aujourd'hui. Il ajouta, comme pour faire croire qu'il lisait dans mes pensées : "Ce n'est pas suffisant n'est-ce pas ? " Je lui avouai que non. Bien sûre.

-Vous a t-elle parlé de moi ? Lançai-je à regret.
-Un peu…
-Pas suffisamment …
-A quoi vous jouez ? Dit-il en se tournant vers moi en fronçant les sourcils.
-Vous a t-elle parlé de Patricia ?
-Elle m'a dit que c'était à votre tour d'être trompé. Il souriait ironiquement.
-Effectivement, je n'ai rien à dire, et c'est cela ce que je regrette. Je voulais, surtout, qu'elle ne me mente pas. Une lumière me vint à l'esprit, quelque chose qui me rassurait, qui m'invita à boucler la boucle.
-C'est pour cela que je lui ai dit, avec humour, que si vous lui plaisiez… Sachant ce qu'elle savait à propos de Patricia et moi…

Je continuai à semer des preuves selon lesquelles Sophie et lui se sont rencontrés et séduits par mes soins. Connaissant ma femme, c'était particulièrement facile. J'imaginais comment cela s'était passé dans la réalité : elle s'était approchée de lui avec un prétexte qui ne tenait pas debout, bredouilla quelque chose, se découragea, rougit, et finit par l'inviter à s'expliquer autour d'un café. Effectivement, elle se débrouilla ensuite fort bien pour raconter une histoire, quelques mots d'humour, de confidence. Francis, spécula de lui-même que cette version lui a été soufflée. Il complétait ce que je ne disais pas, ou ce que je ne pouvais pas dire, en croyant l'avoir entendu. Il m'avait quasiment tout raconté croyant m'écouter.

Corruption et vengeance.
Le week-end suivant, j'ai discuté avec ma femme. Il faisait beau, pour une fois. Nous deux étions attablés en forêt à quelques dizaines de mètres d'un étang, au bord d'un pré où pères et mères, poussaient des bébés ou coursaient d'autres, plus grands. Des chiens idiots de bonheurs se reniflaient et ramenaient finalement l'objet lancé par leur maître ou maîtresse.

-Il est décorateur, plus bricoleur que moi. Il était venu pour me donner des conseils. J'ai cru que j'aurais su le faire moi-même. Finalement, il est revenu réparer les dégâts. Comme il fallait que ça sèche ou durcisse, il s'est encore déplacé. Je croyais que j'étais honteuse de montrer mon incompétence, ou de le déranger, mais je luttait contre la peur de le désirer.

-C'est lui qui t'a prêtée la combinaison de travail ?
-Quand je t'ai dit que j'étais sale…
-Et ce n'est pas moi qui aurait su réparer tes dégâts. Je n'avais aucune raison de récupérer la combinaison. Tu avais quoi en-dessous ?
-Hein ?
-Ton short bleu, ton haut à brettelles avec une broderie, en forme de fleur. Tu le portait la veille.
-Oui, tu veux tout savoir…
-J'aurais surtout aimé en profité…

Quand Francis à été licencié de sa boîte, je l'ai fait embaucher ; c'était une bonne période. Il ne pouvait pas refuser, de même je le transportais, le matin et le soir, entre le village et l'entreprise. Il voyait ma femme encore de temps en temps. C'était un secret de polichinelle et s'en cachait de moins en moins, comme Sophie. De semaines en semaines, les conversations étaient de plus en plus fournies, puis conviviales. De fil en aiguille, elles tournaient à la plaisanterie, puis à l'ironie gauloise, indiscrète. Arrivés à ce stade, cela redevenait sérieux, autant qu'on puisse l'être autour des affaires de lit.
Sophie et moi refaisions l'amour, par gratitude dit-elle entre les lignes, puis, je crois, par simple plaisir d'être avec moi comme avec Francis.

Un jour, je ne sais trop pourquoi, Sophie me téléphona à l'entreprise, Francis n'était pas venu, pour me demander de venir au fameux bar à la croisée des départementales. J'étais entre deux sentiments. En tous cas, je sentis que je devais y aller. Je pris mon imperméable et partis sous le regard désapprobateur de mon chef. Je parcourai la grosse dizaine de kilomètres qui me séparait de l'endroit. Il commençait à pleuvoir. C'était à la fois excitant et presque inquiétant mais je voulais en avoir le cœur net.

Je rangeai mon véhicule au milieu des nids de poules et des marres. Il me sembla reconnaître la Polo de ma femme. Francis nous l'avait revendue parce qu'il venait de s'acheter une Mercedes. La Fiat de madame avait rendu l'âme. Je n'était pas sûre de reconnaître la petite voiture noire parce que ma femme a du la décorer et la plaque d'immatriculation avait changé depuis peu. Un peu perdu, je m'assis à une table et commandai une bière. C'est le patron qui la servit après qu'il eut terminé de dire des insanités sur le beau monde avec quelques piliers de bar. Il posa mon verre sur la table avec des amabilités de commerce, interrogatif. Il scruta le parking, il n'y avait pas foule. Il avait du apercevoir ma BMW grise.

-Je crois qu'on vous a donné rendez-vous…
-C'est bien possible.
-Pour une… Réunion de travail…
-Sans doute…

Il me dit qu'elle occupait la chambre treize. Je finis ma bière et empruntai l'escalier qui menait aux chambres et cognait sous le numéro treize. Je craignis d'être entraîné dans une histoire à dormir debout et de me faire passer pour un imbécile. Ma respiration cessa. Patricia se tenait en sous-vêtement sur le lit de la chambre treize. Oui, bêtement, je m'imaginais m'être trompé. Mon ancienne maîtresse est une très belle personne. Très sculpturale, petite, brune comme moi, elle avait des formes généreuses et un port aigu. Son menton et son nez étaient pointu ; ses yeux verts et grands ; les cheveux brillants bouclé et longs. Elle se tenait sur ses coudes, un genou replié, portant des sous-vêtements de couleur pourpre, de dentelle, pigeonnants et échancrés. La pièce était claire, fraîche, une éclaircie s'était infiltrée entre les nuages gris jusqu'à dans la chambre. Elle me souriait avec ses lèvres fines et fendues en forme de V, les pommettes gourmande en porcelaine. Je réfléchissais à propos du coup de fil que j'avais reçu à la boite ; j'aurais juré que c'était bien Sophie, même qu'il m'a semblé que c'était la grosse voix de Francis que j'avais entendu en fond.

-Alors, comme ça, tu as besoin de moi maintenant ?
-Heu, j'ai dit cela ?
-Hmmm, je t'avais qu'il te suffisait de me faire signe.

C'est vrai, elle l'avait dit quand je lui avais demandé de ne plus s'attendre à me revoir, autre que pour une relation professionnelle. Elle s'attendait certainement, sûre de son charme comme elle l'était, à ce que je cède à mon attirance vers elle. C'était d'ailleurs cela qui comptait pour elle, plus que l'amour envers moi ou un autre. On était d'ailleurs plusieurs à être sur le grill. Ce n'était pas une histoire d'amour, mais un accord tacite entre adultes. Patricia ne m'a guère attendu et si elle l'avait fait, plus longtemps encore, elle ne se serait que mieux s'enorgueillir d'avoir laissé un souvenir aussi durable. Il restait que ce ne fut pas moi qui lui ai " fait signe " mais un autre. Cet autre, au féminin, particulièrement renseigné et qui croyait avoir une dette de ce genre à mon égard. Je n'étais pas en état de réfléchir jusque là et n'osais imaginer l'enchaînement glauque que cela pouvait entraîner. C'est ainsi que, selon moi, comme si de rien n'était, Patricia m'attendait sur ce lit de la chambre 13, le corps et le cœur fleuri.

-Tu nous racontes ? Me demandèrent Sophie et Francis, à la terrasse d'un café illuminé depuis quelques jours par un soleil d'hiver.
-Hé bien, oui effectivement, par vos soins, je m'étais retrouvé au chevet d'une belle brune.

" Elle s'est tournée vers moi, assise sur le bord du lit. Elle s'est levée et a dénoué ma cravate, s'est mise dans mon dos et a tomber ma veste. "
-Quelle costume avais-tu ? Requit Sophie, taquine.
-Heu, mauve sombre, pourpre. Je réalisais à propos des sous-vêtements de Pat.
-Continue, dit ma blonde, sévèrement.
" Elle est revenue devant et a déboutonné ma chemise. Bleue. Patricia, en se rasseyant, dégrafa mes manchettes et les derniers boutons avant d'extirper ma chemise du pantalon. Elle se releva - pour elle, c'est une sorte de danse - et descendit ma chemise qu'elle déposa sur ma veste. Sur une chaise style Art Déco. Elle revient devant me lécher, sucer mes tétons, ses mains errant sur mon tors, les ongles pointus et… Pourpres. Ensuite, ce qu'elle aime, une saillie un peu sale, elle me branla au travers du tissu, jusqu'à ce que j'aie pollué mon slip. "
Autour de la table en ferraille, l'ambiance devenait lourde et Sophie, gênée, aspira son diabolo-menthe avec une paille. Francis avait un air grave et patient.
" Patricia déboucla ma ceinture, qu'elle ôta totalement des passants, rejoignant la chaise. Elle déboutonna mon pantalon et l'abaissa jusqu'aux chevilles. Elle fit de même avec mon slip, il collait à mon sexe, tirait sur l'élastique pour contempler l'intérieur. La brune tira enfin dessus pour le faire rejoindre mon pantalon à mes pieds. Elle revient à mon torse avec ses mains, sa bouche et sa langue, autour de mes tétons, m'embrassa ; j'aimais plonger mes mains dans son épaisse coiffure noire. Pat m'invita à m'assoire. Elle recommençait à m'exciter du bout des doigts. Elle s'agenouilla sur le lit, alla presque chercher mes pieds pour les poser sur la couette et commençait à défaire les lacets de mes chaussures, à ôter mes chaussettes, qu'elle mit dedans avant de les poser au sol. Elle me massait la plante des pieds pour une raison indéfinie. Je crois qu'elle pensait à sucer mes orteils, puis plusieurs à la fois, mais elle trouva cela ridicule. Elle s'arrêta avec un air dégoûté, dans un sourire et me fit lever. Elle me branla de nouveau et sa bouche s'approcha pour me saisir mais je venais de jouir. Pendant qu'elle suçait mon pauvre vers épuisé et gluant, je dégrafai son beau soutien-gorge pourpre dans son dos. Quand Pat se recula, j'ôtai définitivement le vêtement pour le mettre avec mes habits. La brune revint en tentant d'empoigner mon sexe dans ma toison encore humide.

Quand nous sommes partis, il pleuvait de nouveau. J'ai l'impression que ma BMW avait les pneus usés ; je n'avais jamais le temps de vérifier. Sophie avait vu l'arrière de ma voiture en l'air, le nez dans le fossé. Il vous paraît étonnant que je puisse vous dire cela mais, vous savez, quand on est mort, on peut tout ressentir, partout. Il me semble qu'il y avait une Polo noire qui me collait au cul. Il y avait deux personnes à l'intérieur. Là encore, je la comprends et Francis l'aimait. Certes, d'une certaine façon, ils ne me trompaient pas mais c'est tromper la vie qu'ils voulaient.
Par Max Licenz - Publié dans : maxlicenz
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 12 février 7 12 /02 /Fév 13:25
Antoine et Mademoiselle Perrin

Antoine Mercourt de Péribole est avocat. Chez lui, il étudie le dossier d’un de ses clients. Il est tard. Il ôte ses lunettes et se pince la racine du nez. Il pose ses talons sur son bureau et laisse vagabonder ses pensées le long des flammes de la cheminée.

Enfant, il vivait avec ses parents dans une colonie française d’Afrique. Ses souvenirs le transportent en hiver. La nature était luxuriante. On entendait dans les pavillons des gramophones le lointain tumulte des années folles. Mademoiselle Perrin tenait Antoine par la main. Ils attendaient le train qui les ramènerait à l’autre grande ville du pays. Elle était son institutrice. Il était âgé de huit ou neuf ans.

Il portait un costume bleu clair avec un short et une casquette. Elle avait une longue jupe et une veste cintrée, grises. Il était intrigué par le triples rang de perles qui reposait sur son corsage blanc. Il se demandait souvent ce qui la coiffait : »serait-ce cela un bibi ? »

Ils attendaient sur le quai déserté et fissuré. Le monstre de vapeur et de fumée arrivait enfin, au bout d’un long virage dans les grands arbres verts. On le reconnaissait au long panache qui enveloppait les cimes. Il était un peu lent, mal entretenu. La Société Nationales des Chemins de Fer, à l’image de la métropole, ne se souciait guère de cela. L’opinion publique des villes et villages de là-bas pesait davantage.

Les wagons ralentissaient à proximité d’Antoine et de Mademoiselle Perrin. Ils étaient hauts, présentaient un marchepied. Les portières s’ouvraient à l’aide d’un vulgaire verrou. Antoine aimait se voir dans la peinture émeraude. Les employés, noirs (on disait comme cela), appréciaient apparemment faire briller les surfaces. Le garçon pariait intérieurement que son image se figerait exactement entre les charnières.

Mademoiselle Perrin a tiré Antoine par la main et le poussa dans la voiture. Il s’est précipité sur l’une des banquettes de bois pour se coller à la fenêtre. Elle s’est assise contre lui. Le train n’attendait jamais longtemps. Il avait l’habitude de les attendre, eux, le petit avait un nom.

« Attendez ! » Avait-on crié sur le quai. Mademoiselle Perrin s’était penchée au-dessus d’Antoine pour mieux voir. Elle lui avait comprimé les épaules sur la vitre. Une équipe de cricket arrivait, influence britannique voisine. Accessoires à la main, tenue blanche, peau noire, quelques amies ou sœurs les accompagnaient. Ils s’étaient assis quelques bancs plus loin. Les femmes cherchaient à s’asseoir entre elles. Elles s’approchaient.

-Je dois aller faire pipi ! Antoine tirait la manche de Mademoiselle Perrin. Elle a baissé les yeux sur lui.
-Tu veux faire pipi ? Un des femmes, ronde et d’âge moyen, avait entendu.

Mademoiselle Perrin était connue dans la région. Les autochtones pouvaient se comporter avec elle et le petit naturellement. Antoine avait eu une nourrice noire et s’en était attaché. Elles avaient une réputation en la matière très grande.

Elle a laissé son élève partir avec la femme. Il fallait à l’époque sortir du train pour se soulager. Heureusement ce dernier s’arrêtait un kilomètre plus moins pour faire le ravitaillement de charbon et d’eau. Ils avaient descendu en courant le bas-coté de la voie. Elle était sportive, pulpeuse. Sa poitrine généreuse lui chauffait la nuque pendant qu’elle se penchait par-dessus. Il se souviendrait toujours ne pas avoir osé dire qu’il aurait su le faire sans aide. Il avait simplement peur que le train reparte sans lui.

Les lourdes roues ont commencé à patiner sur les rails. Raymonde, la femme qui a accompagné Antoine, l’a incité à presser le pas. Elle craignait de rater la portière de la voiture de Mademoiselle Perrin. Celle-ci respirait l’air. Elle a pu apercevoir Antoine monter dans le wagon des amies de Raymonde qui avaient descendu et rejeté les hommes qui les suivaient.

À cause des secousses que produisait le train, Mademoiselle Perrin a faillit tomber du marchepied. Des bras vifs ont entouré ses hanches et un corps tira le sien vers lui. Elle vit deux paires de muscles noirs se tendre sur sa ceinture. Confuse, elle s’est retourné et a remercié le jeune-homme. Il était beau, courtois, son torse transperçait sa tenue de cricket.

Plus tard, il s’est assoupi au bout de la banquette de Mademoiselle Perrin. Le voyage allait encore durer un long moment avant le prochain arrêt, le seul, le terminus.

Jérôme, le prénom sous lequel il s’était présenté, s'est réveillé. Il vit Mademoiselle Perrin s’éponger la gorge. Le soleil frappait le profile délicat de l’institutrice. Elle soupirait, sa poitrine se soulevant. Elle déboutonnait un ou deux boutons de son chemisier quand elle a surpris le visage du jeune homme à quelques centimètre du sien. Il s’est excusé de lui avoir fait peur. Le mouchoir était tombé. Il l'a ramassé. S’étant penchée, Mademoiselle Perrin a découvert le haut de sa poitrine. Elle s'est trouvée quelque peu gourde. Il lui sourit affectueusement et a épongé délicatement son front et ses joues.

Elle se reboutonnait quand Jérôme a descendu sa main, tenant l’étoffe du bout des doigts. Il a ouvert le col du chemisier comme deux pétales d’une rose avec l’air de dire : « Comme cela se sera décent. » Les perles suivaient les reliefs du cou. Le jeune-homme regardait cela avec une sorte de rigueur d’artiste. Leurs yeux se sont croisés. Chaque mouvement de ses lèvres était une invitation. Elle ne pouvait pas s’empêcher de s’imaginer de poser les siennes sur les siens.

Deux de ses camarades sont venus pour lui demander pourquoi il ne fêtait pas avec eux la victoire.

-Regardez comme elle est belle… Mademoiselle Perrin se sentait comme sur un piédestal. Elle avait ses mains sur son sac à main, droite, la jupe longue, son chapeau. Elle avait gardé son chemisier ouvert.
-Comment t’appelles-tu ? Le tutoiement passait ici pour du respect tant il l’avait dit avec soucis.
-Madeleine.

Les deux autres sportifs étaient assis en face d’elle.

Lorsque le train est arrivé, Antoine et son accompagnatrice ont descendu de la voiture. Madeleine était catastrophée. Le temps s’était écoulé plus rapidement que d’habitude. Traditionnellement, elle et le garçonnet restait un long moment dans le train immobilisé en bout de ligne. Antoine et Raymonde montaient quand ils aperçurent l’institutrice agiter sa main dans sa direction. C’était un geste de refus, de rejet.

Raymonde, interloquée, a fait tourner l’enfant sur lui-même. Il avait vu son institutrice, belle, les cheveux relâchés sur le côté en longues boucles brunes. Sa poitrine pressée par ses bras tenant sa veste contre elle, le corsage ouvert. Elle était penchée, pressée, affolée, le triple rang de perles dans le vide. Autour d’elle, d’après ses souvenirs, les deux banquettes étaient pleines. Mademoiselle Perrin était entourée d’hommes aux torses nus. Il y en avait même debout contre la vitre. Quelques-uns uns étaient assis de l’autre côté de l’allée. De la fumée de cigarettes masquait les visages noirs, en contre-jour.

Raymonde a ramené Antoine dans sa voiture. Il ressentait le poids de l’interdit. Elle a parlé à ses amies avec des sous-entendus, certaines étaient ses sœurs. Il se souviendrait de son incompréhension toute sa vie, mais pas des mots.

Sur ces mots, Antoine, bien plus tard, bien des fois, a plaqué ses fantasmes. Bien entendu, c’était bien plus que ce que Raymonde avait vu. Le plus difficile était de joindre le début innocent à la suite. Antoine imaginait simplement qu’après ce qu’avait expliqué Jérôme à sa sœur, Mademoiselle Perrin avait cédé au désir de poser ses lèvres sur celle de son sauveteur. Il faut bien se mettre dans la tête qu’a l’époque il était inconcevable qu’une blanche et un noir et inversement, quoique,  tombent dans les bras l’un de l’autre.

Malgré la présence des deux camarades, l’institutrice avait donc crocheté la mâchoire de Jérôme, approché son visage pour l’embrasser. Il en avait fait autant, mais sa main a glissé sur le cou, la gorge. Elle a fermé les yeux. La main qui l’avait quittée est revenue prendre un sein sous son corsage, mais il y a eu une deuxième, sur l’autre sein. Mademoiselle Perrin a sursauté comme par électrocution. L’homme assis en face d’elle avait écarté son corsage et tenait sa poitrine. Jérôme a embrassé le téton fièrement dressé, au bout d’un mamelon blanc et frais, ramassé dans une paume noire inconnue. L’autre homme a passé sa langue sur l’autre téton. L’institutrice a basculé sa tête en arrière. Sa respiration était profonde.

Toute l’équipe de cricket s’est approchée. Antoine ne connaissait ni le nombre de dessous d’une femme de cette époque ni d’éléments dans une équipe de cricket. Il aimait imaginer que chaque membre s’était chargé d’ôter chaque ornement féminin. Tant pis si les années folles étaient passé par-là !

N’allons pas trop vite. Mademoiselle Perrin caressait les cuisses sous les têtes qui se joignaient sous son menton. Des doigts se sont croisé avec les siens, par le dos, et sont allés saisir les entrejambes. Au travers des pantalons blanc, l’institutrice sentait les sexes palpiter comme si elle tenait le cœur de ses deux amants. Jérôme et Patrice, il a dit son prénom pendant qu’il libérait sa verge, faisaient glisser leurs fines peaux sur leurs turgescences.

La main gracieuse et délicate, alourdie d’un double rang de perles, a pris du bout des doigts le membre chaux et vibrant  de Jérôme. Il a glissé au creux du pouce qui s’est refermé. Elle a fait aller et venir son fourreau. Patrice s’est levé, porte à la vue de Mademoiselle Perrin sa verge gonflée de désir. Elle a posé un baisé sur la hampe veineuse, mais elle lui échappait un peu. Elle a recommencé et le gland s’est redressé, découvrant son extrémité brillant. L’institutrice a fait frétiller sa langue sur le méat et a posé ses lèvres de plus en plus loin. Patrice caressait la chevelure brune tirée par un chignon mais qui libérait des mèches ondulantes. Ses doigts se sont recourbés et ses hanches se balançaient. Les lèvres de Mademoiselle Perrin retenaient la peau et laissaient glisser la verge soyeuse entre sa langue et son palais. Jérôme a pris la place de son ami.

Passons les péripéties qu’aurait constitué le déshabillage du bas de la dame. Imaginons que Patrice récompensait son amante. Elle était couchée sur le bois de la banquette et, depuis l’allée, il glissait sa langue dans la fente. Il en faisait une pointe frétillante qui excitait le clitoris de l’institutrice. Elle ondulait, secouait son visage plein d’extase, sous les yeux d’une double poignée d’hommes. Ils avaient sorti leurs membres noirs et tendus au travers des tenues blanches.

Patrice avait préparé un vagin humide et béant à son ami Jérôme. Il s’y est glissé avec bonheur. Mademoiselle Perrin a empoigné ses fesses et a appuyé ses mouvements.

Pour que tous participent, Antoine imaginait que sa maîtresse s’est mise à quatre pattes entre les banquettes. Patrice la pénétrait ainsi, dos à la vitre. Les autres venaient à gauche et à droite, dans ses mains, dans sa bouche.

Tout cela n’était que des rêves. Un jour, Antoine, de notoriété publique par sa profession, reçu des nouvelles de son ancienne institutrice. Elle lui avait expliqué que ce jour là avait été le dernier qui les voyait ensemble à cause d’une rumeur crée de toutes pièces par une amie de Jérôme. Elle était secrètement amoureuse de lui, jalouse, et avait brodé autour d’un geste élégant, peut-être galant, une histoire immonde digne du procès de Marie-Antoinette. Mademoiselle Perrin éprouvait les premiers effets d’une maladie qui lui provoquait au départ que des sueurs. Les joueurs de cricket s’en étaient inquiété, l’un d’eux, un seul, avait prêté son maillot pour aider l’institutrice à se nettoyer. Aller prendre l’air s’était révélé insuffisant, la fumée de la locomotive avait même envahi le wagon. Il ne fallait pas regretter son départ vers la métropole. Sa maladie était grave et venait à peine d’être vaincue.

Antoine Mercourt de Péribole aurait bien envie de reconnaître dans ses images du passé l’auteur du fantasme. Il se débrouillait fort bien lui-même et les gardait pour lui. Quand Madeleine Perrin a passé le prendre dans la voiture voisine, il y avait de la sévérité dans un regard. Peut-être… Non, il ne dirait pas de l’envie ou de l’impression, le temps déformait sans doute ses souvenirs. En tous cas, ce dont il se rappelait avec ironie aujourd’hui, c’est que Mademoiselle Perrin avait été odieuse avec lui, pour la première fois. Elle lui arrachait le bras quand elle l'a rendu à ses parents. Pourtant, depuis ce jour-là, d’une certaine façon, il l’aimait.
Par Max Licenz - Publié dans : maxlicenz
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Calendrier

Mai 2025
L M M J V S D
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
<< < > >>

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus