Les marronniers pleurent leurs feuilles arrachées par le vent d'automne. Elles tourbillonnent et s'abbatent par vagues sur le chemin qui mène au cimetière. Un cortège les piètinnent. Il suit un corbillard. Le véhicule emporte Chantal Semprini dans sa dernière demeure. La rouille fait grincer la grille qui semble se refermer à jamais.
Edouard et Michael Mérieux sont noyés dans le long cortège en costume sombre. Le premier est le père du second. Ils sont grands et bruns, méditerranéens. Edouard est un peu plus épais, grisonnant. Michael est plus athlètique et élégant. Leurs yeux noirs sont humides et rouges.
Le père et le fils doivent se faire à l'idée de ne plus revoir celle qu'ils ont aimée, puisque c'est ainsi qu'il faut dire les choses.
C'était il y a deux automnes, un printemps. Chantal Semprini était professeur de lettres dans une université lyonnaise. Le jour de la rentrée, elle accueillait ses élèves.
Chantal frisait la quarantaine mais son corps dépourvu de graisse et ses muscles entretenus empêchaient quiconque de deviner précisément son âge. Ses cheveux, probablement bruns, teints couleur cuivre étaient coupés à la hauteur de sa bouche épaisse et assombrie de rouge à lèvres. Elle avait de grands yeux verts où l'on pouvait voir sa Toscane natale, surmontés de sourcils hautains comme dessinés à la plume sur sa peau bronzée.
On pourrait la confondre avec Nicole Calfan, Stéphane Audran, Marlène Jobert, Marie Laforêt ou d'autres ensorceleuses.
Chantal invitait ses élèves à entrer et leur désignait des places approximativement. Elle s'est assise sur son bureau. Son chemisier vert émeraude s'est entrouvert et ils discernaient un bout de son soutien-gorge noir. Elle a croisé ses jambes. Sa jupe a dégagé ses genoux gainés de bas sombres. Elle tournait ses pieds chaussés de mules brillantes.
– Bon, je vais vous appeler par vos noms et prénoms et vous lèverez la main. Accourt Benoît…
Il a levé la main. Elle l'a cherché en oscillant sur ses fesses comme une bouée en mer.
– Bardon, Raphaëlle…
Elle continuait ainsi, des doigts désignant le plafond.
– Mérieux, Michael…
Michael ! Elle ouvrit ses grands yeux abyssaux, a scruté derrière les têtes. C'est lui ! C'est bien lui ! Le fils d'Édouard… Elle avait reconnu Michael ou, plutôt, au travers de lui, Edouard, son petit ami du moment. C'était une affaire assez sérieuse. Elle n'avait jamais vu son fils qui ne savait pas qu'elle voyait son père, maintenant et depuis six mois.
Chantal ignorait si cela lui conviendrait. Pour l'instant, il était géné du fait qu'elle le regardait longuement. Elle savait qu'il allait probablement bientôt fréquenter cet établissement et qu'elle pourrait le compter parmi ses élèves. Il est évidemment plus jeune que son père mais il lui ressemble, en plus mince, plus élégant et sensuel. Chantal s'est rendu compte de sa tergiversation et a recommencé brusquement son inventaire.
– Heu… Dompierre, Kévin…
A la fin de cette première heure à l'université, Michael était le dernier à remballer ses affaires et, lorsqu’il s’appretait à quitter la salle, son professeur a remarqué qu’il avait oublié un crayon. Il fit demi-tour et est allé saisir l’objet que Chantal lui tendait.
– Vous avez une heure de libre maintenant, il me semble ?
– Oui… Au revoir …
– Attendez !
Chantal n'a pas voulu laisser la chance qui lui était offerte de rester un moment avec lui. Elle ne savait pas encore pourquoi. Que pouvait-elle lui dire ? Qu’elle serait peut-être sa future mère ? Ridicule.
Elle s’est approchée encore un peu plus de lui. Ils tenaient tous les deux le crayon. Michael a posé son sac sur la table et a sorti sa trousse. Chantal a pris l’initiative de s’en saisir, de l’ouvrir, lentement, d’y glisser le crayon, tout en cherchant quoi dire.
Elle l'a remise dans le sac que Michael a jeté par-dessus son épaule. Au moment où il s'est retourné, elle n'a pas pu se retenir. Elle s'est collée à lui, a pris sa nuque et a posé ses lèvres sur les siennes. Le jeune fut si surpris qu’il a laissé tomber ses affaires.
Chantal ne pouvait plus s’arrêter. Elle tenait la tête de son élève et pressait sa bouche contre la sienne et y enfonçait sa langue. Il a posé ses mains sur les hanches de son professeur.
Michael tirait le chemisier hors de la jupe, glissait ses mains en dessous et caressait les flancs. La respiration de son professeur se faisait plus profonde, sa poitrine se soulevait et gonflait à un rythme plus soutenu. Une vibration envahissait ses cuisses et son ventre.
L’élève a passé ses mains devant et a fait passer les petites rondelles de nacres par les fentes. Il a posé ses mains sur son ventre qui s'enfuit en arrière des côtes qui surgirent sous la peau. Il attint le soutien-gorge de dentelle noir qui enrobait les petits seins fermes gorgés de chaleur. Michael a glissé dessous et saisit les mamelons, a pincé les tétons entre le pouce et l’index et les fit tourner à faire soupirer son professeur d’envie.
Il a déshabillé sans ménagement la poitrine de Chantal, écartant son chemisier et laissant tomber son soutien-gorge. Il caressait son ventre puis, sous la ceinture de la jupe et de son slip, les poils de sa toison.
Il a passé ses mains dans le dos et fit glisser la fermeture de la jupe qui est tombée et sont revenues devant. Chantal a attrapé l’une d’elles et l'a forcée à pénétrer son slip, a caresser plus fort, plus profondément son sexe trempé.
Michael descendit le slip de son professeur sur ses bas, à mi-cuisses. Il a glissé son majeur entre les lèvres humides et gonflées de désir, a agité le clitoris brûlant et pénètré la fente d’une phalange.
Michael a dégagé son membre, gros, chaud et brillant. Il prit main de son professeur et a entouré son sexe. Elle a commencé un va et vient, s’est aperçue que la peau glissait sur le sexe qui continuait à enfler et découvrait l’extrémité décalottée.
Le jeune-homme, en amour, cherche d’abord à recevoir plutôt qu’à donner, mais Chantal est sous sa maîtrise. Elle s'est penchée, son slip est tombé sur ses mules, a posé sa bouche sur le bout du gland, l’a ouverte et a sorti une langue qui a déposé dessus une écume de salive. La pointe a sondé l’entrée du méat et fit le tour de la tête qu'elle a aspiré de ses lèvres épaisses. Chantal a fait entrer le sexe de son élève dans sa bouche, qu’elle a resserré autour, s’aidant de sa langue.
Le professeur était ensuite à genoux, les mains sur les cuisses du jeune-homme assis sur la table, ses cheveux rouges maintenus dans les mains afin de marquer le rythme de la fellation. Elle s'est relèvé, est passée devant Michael et s'est penchée sur la table. Chantal a senti bientôt le sexe de son élève glisser dans l’humidité de ses lèvres, l'a pénétrée doucement, verticalement et entièrement. Elle a rentré sa bouche pour ne pas hurler. Son ventre palpitait de plus en plus vite. Elle cherchait à se rassembler autour du sexe qui la pénètrait. Elle souhaitait que le bassin de Michael vienne se coller le plus possible au creux de sa raie que les pouces de son partenaire écartaient. Avec le mouvement déchaîné, de temps à autre, les doigts dérapaient vers l’entrée interdite.
Il écartait l’anus de ses doigts tandis qu’il la pilonnait. Une fois que l’entrée cachée de Chantal semblait suffisamment relâché aux yeux du jeune-homme, il sortit son gland tuméfié et a forcé l’entrée. A ce moment-là, son professeur n'a pu s’empêcher de crier. Michael sortit sa verge, a pris Chantal par les cheveux et l'a fit reculer, s’agenouiller et il a étegnit l’incendie par des longs jets brûlants et saccadés.
Chantal a gardé un souvenir amer de cette aventure. Elle se posait des questions d'éthique et, même si elle n'aime pas ce mot, de morale. Elle s’était offerte à un adolescent qui ne connaît du sexe que sa représentation pornographique. Pourquoi l'avait-elle fait ? Parce que c'était Edouard, en plus jeune, en plus beau. Parce que c'était elle, en plus jeune, en plus belle.
Evidemment édouard n'en a rien su. Pour rien avoir à se justifier, peut-être tout simplement par lâcheté, elle s'est évertuée à l'éviter. Au bout de deux semaine, édouard réussit à la coincée dans une ruelle qui longe l'école.
– Ecoute-moi Chantal, pourquoi m'évites-tu ?
– Soit raisonnable Edouard, je suis le professeur de Michael…
– Et alors ?
– Ecoute-moi. Ayons le coeur net. Michael ira chez sa mère pendant les vacances. Viens avec Léa habiter chez moi. Après, on saura si on tient suffisemment l'un à l'autre pour dire à Michael la nature de notre relation.
– Oui…
Chantal avait dit cela autant pour se débarrasser de lui que parce qu'elle cherchait un moyen comme celui-là de couper franchement les liens.
Le dernier jour de la période d'essais, Chantal, bien qu'elle n'avait pas envie de se confronter à Michael, se préparait à aller le chercher à la gare. Traumatisée par cette future confrontation, la voiture sortie du garage et amenée jusqu'au portail, celle-ci encore vérouillée, elle avait oublié les clefs.
Elle est retournée à la maison, chevauchant les quelques marches et pousssant la porte d'entrée entrouverte. Elle a remarqué le silence et s'est souvenue que la douche sous laquelle était Léa coulait. Elle ne coulait plus, mais des murmures attiraient son attention. Elle s'est avancée dans le couloir, à rammassé les clefs du portail et a remarquée le rectangle illuminé contre le mur à droite: la salle de bain était ouverte.
Arrivée à hauteur de la porte, la rousse vit le dos d'édouard. Elle a porté sa main à sa bouche et son coeur s'est noué. Un carré blanc brillait dans ses yeux vert et bleu que des larmes vinrent troubler.
Edouard enlaçait Léa qui, contre lui, pressait une serviette rose contre ses seins ronds et clairs. Il massait les fesses fraiches et rebondies de la jeune-fille qui le regardait avec un air coquin, ses boucles noires s'égouttant sur son corps.
Sa mère fuit, en larmes, dans sa voiture et en est ressortie. Emue, elle avait tenté d'entrer les clefs de la maison dans le démarreur. Se souvenant pourquoi elle les avait en main, elle est allée ouvrir le portail et partit.
Arrivée à la gare, Chantal descendit de son véhicule en tentant de sécher ses larmes. Elle traversa le bâtiment; le train arrivait. Michael est arrivé sur le quai. A sa grande surprise, la rousse courait à sa rencontre.
Elle est allée le prendre à la gare, s'est confiée à Michael. Emu d'être considérer comme quelqu'un de confiance, il est tombé amoureux. Elle l'a senti. Ils sont allés chez elle. Là-bas, sans attendre, elle descendit le pantalon de Michael, son slip. Son membre était gros et paresseux. Chantal était à genoux en-dessous, presque cachée. Elle a enfonça la verge dans sa gorge en fermant les yeux. Elle fit aller et venir vivement ses lèvres sur le membre. Elle s'est arrêtée pour prendre les mains de son élève, les a posé sur sa tête et se tint les siennes dans le dos. Chantal avait un regard rempli de vengeance quand Michael était tout entier dans sa bouche.
Pendant ce temps là, Léa faisait courir sa langue sous la verge d'édouard. Cela la faisait rire.
Elle lui a tourné le dos et s'est penchée. Edouard a prit son sexe gonflé de désir et l'a glissé entre les lèvres roses de la jeune-fille. Il est entré. Elle a fermé les yeux, ouvert la bouche, incliné la tête et tourné ses pieds terminés de points rouges.
Le père se rendit compte de l'heure, a cherché Chantal et lui a téléphoné. Elle a ramené Michael en faisant croire à son père, au portable, qu'ils revenaient de la gare. Arrivée, elle feignit d'être préssée et a emporté sans ménagement sa fille.
Edouard est seul, peut-être plutôt amoureux de Léa.
Michael était assis en compagnie de Chantal. Elle posait sa main sur sa cuisse et la retirait quand Léa revenait. Sa fille s'est assise de l'autre côté et a caressé le dessus de la cuisse du jeune-hommme. Chantal a protesté.
– Tu es jalouse, répondit la fille avec défiance.
Sa mère rougit de honte. Savait-elle la nature de ses relation avec Michael ?
– Elle est magnifique ma mère, lança Léa.
Elle avait raison. Sa mère portait une robe noire dont la bretelle unique faisait le tour de son cou, dégageait ses épaules sèches et délicates, son dos, et se terminait à mi-cuisses.
– Embrassez-vous !
Léa vidait son verre de grenadine. Michael ne s'en laissa pas compté et s'est penchée sur Chantal. Ils mêlèrent leurs langues. La rousse était rétissante sous les yeux de sa fille, elle semblait regarder ailleurs, et est restée contre le dossier du canapé. Lorsque le garçon se rassit, Chantal découvrit avec stupeur le sexe sorti, tendu et brillant autour duquel les doigts de sa fille couraient. Celle-ci l'a retirée, attendant la colère de sa mère. Michael, lui, faisait vibrer son sexe vertical en regardant l'une puis l'autre.
Chantal s'est avancée et prit le membre dans sa main. Léa a glissé son majeur au milieu de la bourse. Sa mère à tiré sur le jean pour le faire descendre. La fille a posé la pointe de sa langue sur la verge avant que la tête qui se dégageait soit absorbée par la bouche épaisse de la rousse. La brune a ôté son pull, son soutien-gorge et a amené un téton dans la bouche de Michael qui carressait le dos nu de son professeur. L'élève a tiré sur la bretelle et Chantal s'est redressé pour sortir la tête et montrer sa poitrine.
Durant un moment, la mère et la fille se sont trouvée face à face, un téton sur la langue de Michael. Chantal n'a su faire autre chose qu'enfoncer la tête brune et moqueuse autour du membre du partenaire en commun.
Chantal faisait fretiller sa langue dans le cul de michael. Sa bouche entre les fesses, elle balancait ses cheveux raides, brillants et roux. Michael s'était reculé et avait pénétré son membre dans l'anus de Léa. Elle a grondé.
Michael a joui dans la bouche généreuse de son professeur. Chantal a ouvert de grand yeux et une écume se naissait entre ses lèvres et le membre parcouru de veines en pleine excitation. A genoux, tout les trois, ils échangaient la semence.
Edouard est entré, a arraché la main de la fille qui s'accrochait à l'épaule de sa mère, toutes les deux nues, l'a gifflé. Michael s'est levé et a reçu la même sanction. Léa s'est recroquevillée en bas d'un mur. Chantal, qui a tenté de se redresser, a trébuché et s'est cognée la tempe contre le coin de la commode. Edouard a jugé cela bienfaisant et est partie. Léa s'est réfugiée dan les bras de Michael, tous les deux se sont etonnès de l'immobilisme de Chantal. La rousse était couchée sur le côté, l'oreille sur le bras. Du sang s'écoulait sur le biceps.
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