Jeudi 5 janvier 4 05 /01 /Jan 10:12
Telle une panthère dans la brousse, ses doigts sont allés explorer ma barbe pubienne, pinçant ma verge entre les phalanges en étoile, la pulpe massant mon ventre, les ongles grattant mon poil. Elle contre mon flanc, au milieu d'une assemblée de voyeurs distingués.

Elle fit un signe et une serveuse arriva. Elle était en porte jaretelles et bas noirs, sans culotte. Elle avait sur son plateau, un sceau à champagne avec sa bouteille et deux coupes remplies. La maîtresse enleva la bouteille et posa le sceau à terre, entre les chevilles de la bonne. Les coupes vibraient l'une contre l'autre et sur l'argent du plateau.

La serveuse ferma les yeux, fronça son nez pointue, sa petite bouche et la honte apparut sur son visage. Trois gouttes tombèrent de sa toison pubienne puis un petit jet d'urine raisonna dans le sceau. Les spectateur réprimérent un rire.

La maîtresse dénoua un foulard qui lui ceignait les hanches et entoura la moitié supérieur du visage de la serveuse, aveuglée. Elle obligea son employée à tourner le dos, en risquant de tomber à cause de son aveuglement, de se pencher sans renverser le plateau.

Une femme, assise, avait un chien contre sa jambe. Elle lui caressait la tête, le museau. Celui-ci, heureux à remuer sa queue, posa ses pattes avant sur les cuisses de sa maîtresse qui intensifia ses caresses. Sur le dessus, sur sa gorge, sa main descendit dessous, caressa la poitrine, le ventre et, gantée de cuire, celle-là seulement, elle attrapa le sexe de l'animal qui sortait de son fourreau.

Le chien léchais l'anneau élastique que pénétrait le doigt ganté et trempé du jus de viande recuillit au bord d'un plateau. Elle me caressa la verge que le chien lècha à cause de la sauce qui y coulait. Je pénétra doucement, par le petit trou, au plus profond. La brune, avec un mélange de honte, de plaisir et de douleur. resentait probablement d'autant plus cela qu'elle ne savait pas, les yeux bandés, si c'était moi ou le chien qui l'avait lèchée et qui la sodomisait.

Elle hurlait ses ordres hantés de mots crus, à la limite du vraisemblable ou de la raison.

La maîtresse suça vigoureusement le chien et se faisait pénétrer par lui tandis qu'elle regardait sa bonne m'accueillir avec honte et bonheur. Elle se releva, vida les deux coupes de champagnes sur la moquette, les remplit de l'urine qui était dans le sceau, fit jouir le chien dedans, moi-même.

Elle fit redresser sa bonne a qui elle rendit la vue sous laquelle attendaient les deux coupe. La maîtresse lui ordonna doucement de goûter. Elle trempa sa langue dedans.

Tout les hommes et les femmes qui le purent, urinèrent dans le sceau tandis que la maîtresse se désabilla. Le sceau plein, elle se le retourna sur la poitrine, laissa le récipient tomber et rouler, et se massa, caressa le corps tout entier, magifique et luisant.

Elle remplit toutes les coupes disponibles de champagne, dans lequelles les hommes, avec l'aide des femmes, des uns ou des autres, déposèrent leur semence troublante et paresseuse, et les but toutes

Au levé du jour, repus, ivre, couché les uns sur les autres comme un jeu de domino, nos corps exhibés outrageusement, endoloris comme nos sexes.
Par Max Licenz - Publié dans : maxlicenz
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Jeudi 5 janvier 4 05 /01 /Jan 10:11
C'était la première fois que je me rendais chez Cédric, un camarade de lycée qui m'était le plus chèr à l'époque.

Il n'était pas petit mais assez maigre. Une courte chevelure brune couvrait son crâne osseux. Un petit oiseau. Il était toujours de bonne humeur, plaisantant sans cesse. Il était curieux de tout mais ne prétendait jamais tout savoir. Pas prétentieux ni bagarreur. Il était un peu idéaliste, poujadiste, comme beaucoup d'entre nous à cet âge, même s'il était modeste par rapport à ses opinions.

Il habitait une maison qui ne devait pas avoir une grande valeur. Dérrière une boutique de fruits et légumes, au coin d'une bifurcation coupée par un chemin de fer, la maison s'alignait avec la chaussée, à gauche, mais un garage débouchait de l'autre côté. Elle avait un jardinet, un enduit grossier et des briques aux jointoiement friable.

Il m'invita à franchir une petite porte en fer rouillé, un jardin en hibernation. Une fois la porte d'entrée traversée, dans le couloir, sur la gauche, une cuisine. Haute, bleue claire, elle servait à tout, de hall, de vestibule et de cuisine. Tout cela me faisait penser à un bâtiment transformé, mal fichu, d'un autre âge.

Cédric me présenta à sa mère. Il avait du le faire avec une phrase du genre : "Voilà la bête..." C'était son language, ou : " tu te rends compte, il pèse... Il mesure..." Il faut dire qu'à l'époque, j'avais pris de l'avance. J'étais plus grand que tout le monde. Lorsque je serrais la main de la mère de Cédric, je culminait à un mètre quatre vingt.

Je portais un blouson de cuire noir, un jean, un pull et des lourdes chaussures à coque de métal. Cette description n'est sans doute pas exacte mais il faut bien planter le décor.

La petite brune, simple mais fine, les cheveux bruns jusqu'aux épaules, écarquillait ses yeux noirs, bouche bée. J'avais sa main minuscule dans la mienne. Pour couper-court aux remarques flatteuses, moi qui n'aimait pas être remarqué, j'usai d'une bonne dose de courtoisie. J'ai du aggraver mon cas.

Elle était vêtue...

Son accent, son nom de famille, bienqu'il fut son nom d'épouse, m'ont porté à croire qu'elle est d'origine espagnole. En tous cas, je préfère qu'il en soit ainsi.

Son mari était facteur. Il était connu dans tout le village car il occupait ce poste depuis longtemps. On le reconnaissait facilement grace à sa barbe noire. Il pratiquait la course à pieds. Cédric avait une bonne endurance également. Son père était maigre aussi.

J'ai grimpé, derrière Cédric, l'escalier qui menait à sa chambre. Une cloison de bois cachait les marches qui s'élevaient depuis l'entrée d'un salon, à gauche du mur opposé à la fenêtre.

J'étais venu pour réparer une radio.

Pendant mon travail, sous la bienveillance de mon copain, le frère ainé de Cédric entra dans la cuisine, en bas. Longtemps, je n'ai connu que sa voix. Plus tard, je le saluerais à proximité d'une gare routière. Il me semble que j'étais avec son cadet. Autrement, je ne vois pas qui me l'aurait présenté. Il était tout en jean, plutôt usé, des badges du genre "peace and love", cannabis et couleurs africaine; de la barbe au menton, frêle. Lui aussi, je le dépassais d'une tête.

Je l'entendais qu'il réclamait de l'argent à sa mère. Elle criait. Il parlait d'acheter des pièces pour sa voiture.

La chambre de Cédric était petite. A côté de son lit, une table. C'est dessus que j'effectuait mon travail. Il y avait une étagère derrière moi. Sur les tablettes, des coquillages focilisés - il se pleignait que sa mère les abimait en faisant le ménage - et une photo de groupe de la "maternelle". On y était ensemble. Il me dit :" Tu connais lui ? Il est mort d'un accdident de mobylette." Je ne m'en souvenais plus vraiment mais ma mère en fut attristée. Elle l'aimait bien parcequ'il était un mâte de peau, comme mon demi-frère.

Cette voiture était une Traction. Elle était en cours de restauration. Cédric me l'avait montrée, avant ou après ma réparation. Je ne sais plus. Elle était dans le garage auquel on a du accèder par le couloir ou par la rue. Je n'avais jamais vue une voiture ancienne d'aussi près. J'ai apprécié ses rondeurs, son intérieur en cuir et sa large banquette. Avait-elle des roues ?

Lorsque j'eu fini de réparer la radio, Cédric me congratula. C'était un très bon camarade. Comme j'étais le premier de la classe quand il étais avec moi - ensuite, c'était moins facile - il flattait régulièrement mon intelligence supposée. J'avais, peut-être, là aussi, de l'avance sur les autres, rien de plus.

C'était à la suite, je pense, de mon bricolage. Cédric me fit descendre, cela ne pouvait pas être autrement, traverser la cuisine, le couloir, et m'a montré un petit atelier. Comme il cotoyait le garage, c'est peut-être là que j'ai vu la voiture.

Cédric était un fou de mécanique et avait transformé sa mobylette au point de la rendre, je suppose, méconnaisable. Depuis la mode du "tunning" - je me demande ce qu'il en pense - j'ai un point de vue très critique sur la peinture jaune, rouge et les guidons torsadés. On a fait mieux depuis. Je suis certain qu'il a dépassé ce stade.

Vous n'avez encore rien vue. C'est depuis cette époque que j'ai une idée du génie jeune. Jugez-en vous-même. Mon copain m'emmena sous le toit de la maison, au troisième étage. Là, s'y trouvaient des monstres, des masques, du Latex, je croix, des bidons et des pots de peinture. C'était le hobbie de son ainé. On aurait pu reconnaître ici "la guerre des étoiles", là "La nuit des morts vivants" ou quelque chose comme ça... Il m'expliqua le fonctionnement des servo-moteurs car son frère animait des personnages, les conditions du moulage en platre de son buste : "Je n'ai pas bougé pendant UNE heure !"

C'était génial tout cela mais je dis à Cédric, qui n'était pas du genre à se vexer pour rien : " C'est super mais il devrait faire aussi des personnages... Tu vois ? Pas simplement des faces hideuses mais des... Par exemple, une fille avec des yeux surdimensionné, un être entre le végétal et l'animal. Je vois bien cet homme avec un mécanisme qui le transpercerait, là..." Cédric, est loin d'être un idiot. J'ai su qu'il avait compris. Il se mordait la lèvre en opinant.

Cela nous conduit au jour ou je croisai l'ainé près de la gare routière qui faisait la liaison entre notre village et le lycée de la ville. Oui, Cédric devait être avec moi, c'était souvent le cas, pour que son frère m'ait reconnu et fasse allusion à mes remarques sur son travail.

-J'aimerai bien que tu viennes un jour à la maison qu'on fasse des croquis.

Je n'avais aucune raison de refuser. Je fis un mouvement d'épaule et de tête. Il m'a serré la main avant d'enfoncer les sienne dans son jean. Réservé, peu souriant, il avait l'air d'un idéaliste amère. Je vous ai déjà dit  comment il était habillé.

Le frère, par l'intermédiaire de Cédric, m'a invité un week-end pour réflèchir dans le cadre de l'un de ses projets. Il avait eu vent, certainement, de mon bon cou de crayon. J'ai emmené avec moi quelques un de mes croquis. Arrivé chez mon camarade, la mère ouvrit sa porte : "Ils sont partis... Ils ont trouvés une pièce, pour SA voiture et, comme le type est très occupé, il m'a dit de vous conduire dans son capharnaum... " C'est là que j'ai remarqué son accent, sa façon de dire "capharnaum".

J'ai monté la marche de la maison. La mère me regarda d'en bas, ce qui la fit sourire. Cela lui allait bien. Elle me précéda dans l'escalier. Elle portait une robe blanche à fleurs bleues. Nous sommes entré dans le grenier : des bustes, des bouts de corps, tout autour des poutres. Je m'approchai au bout d'une grande table d'où me regardaient des personnages sortis des films de science-fiction, ou d'horreur, de l'époque.

-Il m'a dit de vous faire lire cela...

C'était la description du projet : "Une colonies d'extra-terrrestres débarquant sur la terre". Il me fallait dessiner la tête, l'allure générale et les habitations.

La brune joignit ses mains dans son dos et faisait des pointes. Elle griffait le bord la table. Elle fit un pas et se colla à moi. Elle me prit la nuque et me fit courber.

-Ne dites rien...

Elle posa ses lèvres sur les miennes de sorte à me faire taire. Elle se suspendit pour m'empêcher de me relever.

-Ne refusez pas, je ne le supporterai pas...

Haletante, brûlante, elle força l'entrée de ma bouche avec sa langue. Sentant ma chute imminente, elle s'assit sur le vieux parquet, pesant sur ma nuque.

-Faites-moi l'amour, je vous en suppplie...

Ma tête heurta presque la sienne. Je m'appuya sur mes bras tandis qu'elle mêlait sa langue à la mienne ses mains, impatientes, débouclant ma ceinture. Elle arracha ma braguette à bouton de mon jean, baissa à peine mon slip pour saisir mon sexe.

-Dés que je vous ai vue, j'ai eu envie de vous...

Ses mains s'aggrippérent furieusement à mes fesses et les tirérent entre ses cuisses béantes. Elle écarta sa culottes, ondula, colla son bassin au mien, enfonça mon membre jusqu'à ce qu'il entre dans son vagin humide. Sa bouche s'ouvrit, le souffle coupé, la tête sur le côté, les yeux révulsés.


*

*

J'étais allongé sur le parquet, dressé sur mes coudes, nu. Il était gris, sans veines visibles, grinçant.  je regardais la lucarne qui perçait le toit. Carole était sur le dos, à ma droite, nue. Son corp était illuminé. Sa toison brillait. Elle se redressa et pivota sur ses genoux. Elle commençait à me masser les épaules. J'aurais du témoigner ma gratitude. Elle s'arrêta, les mains sur ses cuisses, sa tête penchée sur le côté. Sa main gauche caressa ma cuisse. Son majeur vint entre mes fesses, fouillait la jungle de mon anus. Cela me chatouillait. Je fis un mouvement d'épaule. Carole se pencha, embrassa mes fesses, les écarta avec le pouce de sa main droite et le bout de ses doigts de la main gauche. La première phalange de son majeur passait le seuil de mon anneau. La brune se pencha de nouveau et planta la pointe de sa langue dans mon trou.

S'en était trop, je me retournai. Carole me dit :"fais-le moi..." Elle se mit à quatres pattes, sur les coudes. Son anus embrassait mon doigt, l'aspirait, le suçait. Elle en voulait plus, seul mon pouce n'entrait pas. Je l'ai sodomisé. Elle l'avait réclamé avec un autre mot, d'une façon qui le rendait plus ordurier encore. Elle se redressait sur ses mains et secouait son panache au rithme du pillonnage. Je joui en elle. Je ne savais même pas si cela se faisait. Je m'écroulai sur  le dos et Carole marcha à quatres pattes. Elle prit mons sexe, s'approchait, reculait, hésitait, dégoûtée, puis, en fermant les yeux, avala mon membre entièrement.

*
J'avais l'habitude de me rendre chez Carole le vendredi à 15h. C'était le jour et l'heure où Cédric et son frère étaient en cours, son mari, au travail. On était monté au grenier, au milieu des monstres, nos voyeurs. Objectivement, on aurait été mieux ailleurs mais c'était notre endroit. On a fait l'amour classiquement, du moins, c'était notre impression. Elle s'était assise sur moi, de face, de dos, s'empalant furieusement sur ma verge, par son minou ou son cul comme elle disait.

-C'est à ton tour maintenant...

Carol enlevait sa bague à brillants et, après quelques hésitations, un échange de regards compatissants, coupables et caucasses, son alliance. Il était difficile à enlever. Elle suça son doigt avant de l'enfiler dans ma bouche. Elle était très décidée. Elle parvint à me faire mettre à quattres pattes, passait sa main, son tranchant, dans ma raie, me gifflait comme si j'étais une bête. Elle embrassa, lècha, mangea mon anus. Elle me fessait quand je tournais la tête et que je la voyait, son nez au raz de mon dos, son regard coupable et souriant. A cause, grace, à nos gabarits, elle réussit à entrer entièrement sa petite main dans mes chairs. Elle me pillonnait comme si elle avait un membre, très gros. Je chassait cette pensée de mon esprit.

*
Une fois, revenant d'un entretien d'embauche, elle était habillée d'un tailleur gris, la jupe au-dessus des genoux, un chignon. Elle se trouvait belle et était folle à l'idée que je la voie ainsi. Presque sur le trottoir, elle sorti mon sex et me tirait, à travers le couloir, jusqu'à l'atelier. Elle me lacha et s'adosssa contre le montant qui soutenait un toit en fibres de verre vermoulu, au-dessus des pièces et des outils. Elle baissa sa culotte sur ses mules vernis. Je m'avançais quand je me pris les pieds dans un fil de fer. Il était assez épais pour qu'il garde sa forme quand je le pliais. Je regardais Carole qui me souriait. J'ai entouré ses poignets avec ce fil, au-dessus de sa tête, à une equerre qui partait du montant.

-t'as envie de me sauter, hein ? Salopard...

Mon sexe était droit et, quand je pris ses fesses dans mes main et que mon gland s'insinuait entre ses lèvres, le sien était accueillant et chaleureux. Les bras à la verticale, Carole fut soudain comme électrocutée par un plaisir brutal. Assomée, elle grognait, le cou ramolli, les paupières et la mâchoire endormies. Pendant que j'allais et venais en elle, le fil de fer se desserrait. Ses mains vidées de leur énergie glissaient dedans. Carole se décrocha, glissa contre le montant vers lequel je me retrouvait projeté. Je m'accrochait à ce dernier, essouflé. Endormie, elle tournait mollement sa tête, ma verge congestionnée caressant son visage. Elle le retint pour déposer un baiser inconscient puis, remontant jusqu'à son extrèmité, elle ouvrit ses lèvres hésitantes. Carole remontait à la surface et découvrait un nouveau plaisir. Elle avait un organe vivant dans sa bouche. Elle allait et venait à son tour. Comme elle, je me déconnectait du réel et m'accrochait à sa chevelure tirée en arrière. Adossée au bout de ferraille, accroupie, elle ondulait de la nuque en abaissant mon pantalon. Ma première salve de jouissance la fit reculer et son visage grimaçant fuyait avant de revenir sous les feux. Elle se redressa, l'écume de mon sperme s'écoulant de la commisure de ses lèvres,  m'enlaça la nuque, le fil de fer à son poignet et posa ses lèvres sur les miennes. Elle regardait par terre, sorti ses pieds de la culotte qu'elle mit dans sa poche. Le revers de son tailleur gris était constellé d'éclaboussures qui assombrissait le tissus.

*
Une autre fois, je me rendis chez elle, elle n'y était pas. J'étais inquiet. Je reculai de la grille jusqu'a la jonction des deux routes pour voir si elle n'y était pas. Je la vi soudain sortir d'un chemin qui traversait la route de droite. De loin, elle était grande comme un taille-crayon mais je la reconnu. Mon coeur se mit à battre, ridicule. Nous marchions, courons, l'un vers l'autre.

-Je cherchais mon chien. Il s'est enfuit par là...

On regarda autour de nous, adultères, délinquants, immoraux, merveilleux, on s'est embrassés. Elle me prit par la main.

-Il est là-bas !

On s'est engagés dans le chemin, au contre-bas d'un voie rapide.

-Il reviendra tout seul...
-Ha ben s'il reviendra tout seul, on peut aller à la maison.
-Non, il faut qu'il revienne. Cédric n'aime pas quand il part...
-Il n'y a pas un coin tranquille par ici ?
-Pourquoi ?
-A ton avis ?
-Tu n'a pas le droit de me cacher quelque chose...
-Ce n'est pas toi...
-Viens par ici...

Carole s'approcha de moi, ouvrit ma braguette et sortit mon sexe de mon slip. Elle s'accroupit, mit ses genoux de part et d'autre de mon flanc. Son pouce et son index tenait mon petit gland plissé qui reposait sur les phalanges des autres doigts. Un jet d'urine jaillit, de plus en plus loin. Je regardais si les voitures ne ralentissaient pas. Au bas de ma hanche, Carole me souriait. Je caressait ses cheveux.

Le temps se détraquait. Le ciel s'obscurcit, le vent se révoltait et l'odeur de la pluie refroidit nos narines. Carole se redressa et, contre moi, rangea mon sexe soigneusement, amoureusement et ferma ma braguette. Nous courrumes vers la maison, en riant, main dans la main. Le chien attendait à l'entrée de la maison, son peulage commençait à se mouiller. On courrait encore quand on grimpait dans le capharnaum, quand nous  fîmes l'amour. Il avait plu dans le grenier.

-Merde, la fenêtre est restée ouverte !
C'est mouillé par terre...

Après l'amour, le parquet paraissait encore plus froid. Carole avait laissé la lucarne ouverte pour faire sécher; il faisait beau de nouveau. J'étais couché sur le ventre. Carole était à genoux.

Je me redressais, me mit face à elle. Tout les deux à genoux comme des gosses. Je pris son visage dans mes mains, passai mes doigts sous les lobes de ses oreilles, mes pouces sous ses yeux comme pour essuyer des larmes.

-Regarde, me dit-elle.

Elle regardait au raz de son ventre et glissa sa main sous son entre-jambes. Elle la leva dans la lumière. Des perles pendaient entre ses doigts écartés, mes les fit goûter et les goûta. Je plongeait ma main dans le jet qui tarissait.
Par Max Licenz - Publié dans : maxlicenz
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Jeudi 5 janvier 4 05 /01 /Jan 10:09
    - Présentation de moi-même et ma famille -
    J'avais vingt-quatre ans et j'habitais avec mon père et ma mère au troisième étage d'un immeuble. Oui, je sais, c'est un peu vieux pour vivre avec ses ascendants mais je ne saurais jamais vous l'expliquer. Les adultes semblaient avoir quelque chose que je n'avais pas et qui m'empêchait de vivre ma propre vie. J'ignore si vous me comprendriez si je vous confiais qu'ils ne m'avaient jamais rien dit, ce qui fait écrire des livres ou des chansons quand on a pas eu le temps.
    Cette époque passait comme un retardateur de bombe et, second enfant de parents qui eurent chacun de leur côté, un fille pour mon père, un fils pour ma mère, ils étaient un peu plus âgés qu'ordinaire.
    Je sais que mon demi-frère a vécu un moment avec mes parents mais il est parti vers son père à la majorité probablement. Il se fâchait avec son beau-père, mon père, avec lequel je ne m'entends pas également : un machiste immature. Une fois, ma mère, dans un moment de crise, lui avait reproché son départ, ceci explique peut-être pourquoi j'étais encore avec eux. Daniel avait su, et savais tout. Odile ressemble à son père, et peut-être à moi, alors ce n'était pas toujours très facile entre nous.
    C'était à l'époque où mon demi-frère devait se faire opérer d'une tumeur bénigne, c'était sans risque.

    - Entrée de Mme Stephano -
Une femme venait d'emmenager à notre étage, une porte plus loin. Elle était brune, les cheveux jusqu'aux épaules, brillants et légers, mince avec une grande allure, le visage pointu et les lèvres timides et espiègles, les paumettes vives et les yeux noirs. C'était par des bruits de couloirs que nous avions su qu'elle habitait l'immeuble et je m'amusait  à la suivre quand je l'appercevait quelque part pour voir derrière quelle porte elle disparaissait.
    - Internet -
D'un coup, elle se leva, déboutonna le devant de sa robe, baissa sa colotte, glissa l'appareil photo sous sa toison et l'image de son sexe avec quelques délicates rondeurs et son petit visage hautain entre ses seins apparut à l'écran. Des commentaires étouffés et stupéfiés fusèrent.
    - pratiques -

    - Le rendez-vous -
    C'était le jour où Daniel devait entrer en salle d'opération. Maria était venue pour soutenir ma mère par sa présence. Celle-ci regardait la télévision pour se "distraire". N'importe quoi convenait, même une chaînes d'information en continue évoquant la découverte d'un corps dans la Vilaine, non loin d'ici.
    Nous étions, moi, ma mère et Maria, dans la même pièce, ce qui selon moi imposait  que les voix fussent basses. Elle se tenait dernière moi en me pianotant les épaules, je suposais qu'elle me caressait ma chevelure avec les pointes de ses seins et se caressait le mollet avec le cou-de-pied. Je pris sa main gauche avec la mienne à l'opposée et lui dit à l'oreille : "ce soir, je vais te sauter
    - Oui ! Me lança t-elle d'une voix à peine audible en me collant son visage sous le mien, ses yeux noirs brillants et sa grande bouche rouge et ébahie.

- En fin d'après-midi, ma mère me dit : "C'est avec lui que j'ai quitté son père, nous n'avions rien à l'époque, j'ai dû me faire analyser, si je le perdais... " Et là je me demandais si décemment je pouvais m'absenter rejoindre Mme Stephano. Toujours dans une relative indifférence ou timidité avec le monde, j'avais oublié qu'à cette heure-ci Daniel était peut-être en train de se faire retirer la tumeur.

    - Mme Stephano ne t'attend pas ?
    - Non, dis-je avec interrogation. Ni elle ni moi n'avait rien déclaré ouvertement.
    - Mais si...
   
    C'était sans doute préférable pour elle. Daniel devait être opéré maintenant et elle attendait des nouvelles de sa belle-fille.

J'ouvris le placard qui enfermait l'ordinateur. Une porte s'entrebaillait et j'eus comme un presentiment de devoir l'ouvrir. A l'intérieur, étaient entassés des polaroïds, j'en pris trois. Toutes avaient le même thème et des personnages différents. D'abord, je m'en amusais, puis mon sang ce glaçait, Maria avait un sexe masculin entre les dents, jamais le même, et rien au bout, à l'image comme en vrai, sinon un morceau de viande vive.
J'entendis un bruit, je précipitai les photos dans le placard avant de le refermer et de m'attabler au clavier, puisque c'était le plus crédible dans l'immédiat.

Maria entrai et nous fîmes l'amour.

Un moment, elle se pencha en plongeant son bras vers le bas du lit. J'aurais trouvé le geste étrange mais sans importance si je m'attendais à rien, mais dés que j'aperçut un éclait dans sa main, je balançai la mienne sous son menton ce qui la fit basculer en arrière, sur le sol, et je m'enfuit derrière la porte de la chambre que je vérouilla de l'extérieure avec la clef ôté de la serrure. "Que fais-tu ? " dis Maria qui aurait du se douter que j'avais deviné, si elle n'était pas folle. Je répondis : "J'aime bien ton jeu, mais on n'est pas à armes égales, ce n'est pas drôle...
    - Va dans la cuisine, il y a de quoi te défendre... Dépêche-toi, j'ai une autre clef...    "
J'allai donc dans la cuisine où je n'y trouvais qu'un fusil... à affûter ! C'était voulu et le manche se détachait, mais il y a une chose que les ménagère ne savent pas : il peut tenir un bon bout de temps si on le fait rebondir verticalement sur une surface dure. Je le laissai tomber sur le carrelage, puis le ramassa, tandis qu'elle fouillait dans la serrure : sa clef repoussa la mienne. Je me préparais. D'un coup, elle ouvrit et se précipita vers moi sa lame en avant, je l'écartais avait le "fusil". Elle sembla stupéfaite mais recommença, mais mon arme toucha la sienne directement et lui échappa des mains, je me jeta sur elle et l'immobilisa, et s'évanouit. J'eus le temps de nouer ses poignets avec du rafia de cuisine trouvé dans un tiroir. J'utilisai plus de corde que nécessaire.

Sur le retour, je m'apperçut que j'étais blessé, rien de grave avec le recul, mais je tombai de même dans les bras de morphée. Manquant de lucidité, il me paraissait nécessaire de tracer sur le carrelage, rapidement, la première chose que me passait par la tête : "S..." en rouge évidement. Au bout d'un moment, je me reveillai et m'avançait vers notre appartemment en ayant un peu oublié les évènements.

Je ne dis rien à ma mère, et à mon père, qui venait d'avoir des nouvelles de la part de sa belle-fille : "l'opération à réussi, la tumeur était plus petite que prévue, et il suffirait de surveiller."  Il lui sembla surprenant que j'exprimai une grande satisfaction en l'enlaçant. Mes parents dormirent à poings fermés, ce qui ne perturbe jamais mon père sur ce point, avec quelques somnifères. Moi, je m'inquiétait encore de mme Stephano encore ligotée au lit car elle se reveillerait bientôt, ce qui était déjà fait, mais elle pleurait. Elle m'implorait sincèrement mais sa personnalité était trop trouble pour que je l'eût libèrée.

    - Tu ne peux pas continuer comme ça...
   
    Elle comprit, elle m'aimait. Avec quelques somnifère, elle s'endormit. Le lendemain, de bonne heure, le gendarme Villeret vint et remarqua l'inscription sanguine : "S..." Il se précipita vers la chambre de Maria et trouva le placard à photo. Nous trois sommeillons encore, et Maria aussi d'après ce que nous avions su, quand le gendarme trouva toutes les victimes, du moins leurs photos, ou pluôt elles étaient bien au nombre de cinq.

Plus tard, plus autonome, par curiosité, je visitai son site et découvrit qu'il était encore en activité, j'y ai rencontré Clotilde.
Par Max Licenz - Publié dans : maxlicenz
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Jeudi 5 janvier 4 05 /01 /Jan 10:07

1.De temps en temps, avec Patricia.(long 50).
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Benjamin Dutriaux tenait un bar-tabac au sommet d'un rue montante d'un village de Bresse. C'est un brun, trappu, de taille moyenne. Il avait repri la boutique de ses parents qui sont partis en Bourgogne. Ils ont une maison là-bas pour vivre une retraite tranquille. Il aime le football, le tiercé et fait une collection d'affiches de pinup.

Un jour, Ben, c'est son surnom, sortit de son bar pour aller à la rencontre de la fleuriste, Patricia, un peu plus bas, sur le trottoir d'en face.

De l'autre côté de la rue, au coin, sur une vitrine poussièreuse, une pancarte indiquait : "Bientôt, réouverture du salon de coiffure pour dames".

Patricia Dubuisson n'était pas "Elle", sauf quelques nuits par moi. Elle était blonde, cheveux longs, maigre. Comme Ben, elle était célibataire et avait vingt cinq ans. Elle portait souvent un jean qui moulait ses longues jambes. C'était une copine d'enfance qui avait acheté sa boutique avec  l'argent de son héritage. Elle avait perdu ses parents alors qu'elle était jeune. Benjamin l'avait beaucoup aidé.

Le soir même, Ben allait dîner chez Pat. C'était un protocole. L'issue était connue d'avance. Ils mangeaient des raviolis, une salade, du fromage, une île flottante et buvaient quelques verres de vins. Le pain était épais et regonflait une fois laché sur la toile ciré au motif vichy rouge.

La serviette jetée sur la table, comme d'habitude, Ben enlaçait Pat qui commençait à ramasser cuillères et fourchettes. Ses mains se glissèrent sous le pull de la blonde penchée au-dessus des restes du dîner. Comme prévu, elle s'est retounée, redressée et a embrassé Ben. Elle ferait la vaiselle demain. Ses mains ont d'autres destinations.

Elle a emmené Ben dans sa chambre et s'est assise sur son lit. Il s'est penché pour l'embrasser et s'est allongé sur Pat qui reculait son visage radieux. Il mêlait sa langue à celle de la blonde en caressant son entrejambe à travers son jean.

Ben déboutonna le pantalon et glissa sa main dans la slip de coton rose de Pat,  joua avec ses poils blonds de son pubis. Elle fit de même avec Ben, dans le sens du lit.

Elle n'aimait pas embrasser le sexe d'un homme mais Ben était patient. Avec lui, Pat arrivait toujours à exciter le membre entre ses lèvres. Elle aimait le voir rougir de plaisir tandis qu'elle faisait glisser la verge sur sa langue. Pat excluait la domination. Elle ôta rapidement ses baskets et son jean, enjamba le torse de Ben et continua son ouvrage. Il n'aimait pas davantage enfiler sa langue dans la fente de Pat mais, elle aussi, était patiente.

Leurs corps devinrent brûlant, brillants de sueur et variaient les positions : de face, de dos, elle dessus, etc.

2.La rencontre.(court 25)
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Trois ou quatres fois, une Twingo jaune moutarde s'arrêtait devant le salon et une femme aux cheveux en brosse cuivré en descendait et pénétrait la boutique.

Benjamin remarquait sa taille moyenne, son corps rond et dense, ses traits fins et impérieux. Ben se décida enfin à lui parler.

-Bonjour...
-Bonjour, dit-elle en croyant qu'il en resterait là.
-Je vous ai vue venir ici plusieurs fois...
-Oui, je vais ouvrir un salon de coiffure pour dames... Vous prenez-rendez-vous ? Lança t-elle en sortant un carton du coffre de sa voiture.
-Non, répondit-il en riant. Attendez, je vais vous aider...
-Merci... J'avais oublié d'ouvrir la porte. Posez ça là, c'est de quoi... Heu... Nettoyer.
-Je tiens le bar-tabac, en face, dit Ben en se retournant vers sa boutique.
-Si vous vendez moins de cigarettes, ce ne sera pas à cause de moi... Elle fumait beaucoups.

Elle s'apelle juliette. Elle était employée dans une grosse société de cosmétique. Avec les indemnités de licenciement, elle avait racheté la boutique. Son rêve était d'avoir une clientèle, des contactes, discuter, rendre une femme heureuse avec une nouvelle coiffure, etc. Elle avait mal décodé son rêve. C'est rectifié.

3.Patricia cherche la Benjamine.(court 25)
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Quelques jours plus tard, Patricia s'était rendu au bar-tabac prendre un ticket de loterie. Pendant qu'elle cochait des numéros.

-Tu crois que la fille en face habitera le village ? Demanda Ben.
-Je ne sais pas... On dirait que tu as le béguin. Non ?
-T'es folle... Pat souriait. Peut-être que... Oui.
-Tu as toujours été timide. Je sais que la première fois avec moi...
-je t'en prie, pas cela...
-Envois lui des fleurs !
-Ben voyons...
-Non, ce serait gratuit. Je ferais un beau bouquet...
-On verra... T'as fait une croix de trop... Là.

Le lendemain, Ben entra dans la boutique de Pat avec un air apitoyé. Elle avait immédiatement compri.

-Bon, quelques roses rouges, du blanc, un feuillage épais et sombre... Tout cela n'a pas quitté l'eau. Cela tiendra bien une semaine.

Benjamin remonta la rue jusqu'au salon. La Twingo y était. Pat était sur le trottoir comme une mère qui s'amusait de voir son enfant jouer à la grande personne. Il frappa au carreau. Juliette, l'éponge à la main, gantée, le foulard autour du front, ouvrit.

-Je suis occupée... C'est pour moi ?
-Heu, oui.
-Merci... Pourquoi ?
-Parce que c'est vous...
-Parce que c'est moi ?
-Je suis venu au mauvais moment...
-Pas du tout ! J'ai un vase ici, il décorera la boutique. Vous vous appelez comment ?
-Benjamin.
-Moi, c'est Juliette.

4.Patricia cherche le Roméo.(long 50)
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Le salon de coiffure n'était pas encore officiellement ouvert mais Patricia, en tant que voisine et consoeur, réussit à se faire coiffer.

-La mode est de faire une frange devant.
-Ainsi soit-il.
-...
-J'ai l'impression que vous plaisez beaucoup au gar du bar-tabac, lança Patricia.
-J'aimerais pas vous faire de l'ombre...
-Oh, vous savez, c'e nest qu'occasionnel.
-Occasionnel ?
-Vous êtes déçue, hasardait Pat.
-Non mais je ne voulais pas être indiscrète...
-On peut se tutoyer entre voisine. Vous savez il est un peu timide, un peu romantique.
-Et beau, je vous... Je te le concède. C'est un beau bilan.
-Je l'aime assez pour souhaiter qu'il soit plus heureux.

La coiffeuse fut touchée par cette phrase au point de décider secrètement d'aller acheter un paquet de cigarette alors qu'elle venait d'entamer le sien.

-Bonjour, je voudrais des Marlboros...
-Tiens, c'est vous ! Vous sauvez mon commerce ?
-C'est justice, votre amie, Patricia, est déjà venue pour une coupe...
-Oui, ce n'est qu'une copine...
-Biensûre...  Elle m'a dit beaucoup de bien de vous. Il est bien le restaurant, en face de l'agence immobilière ?
-Très bien... J'y ai mangé pour l'anniversaire de... (Patricia)
-Ce soir, vous êtes libre ? Il réfléchit
-Heu... Oui... Oui, tout à fait ! Mon bar ferme à vingt heure.
-Très bien, on se loupera pas...
-Non... A ce soir !

Le restaurant était effectivement très convenable : cossu, chaleureux; la nourriture, savoureuse; Juliette, magnifique. Elle portait un tailleur noir, avec un pantalon d'où sortait des talons hauts. Un haut à bretelles recouvrait sa poitrine discrète, juste ce qu'il faut, et ses cheveux, en aiguilles, semblaient rouges. Ses pomettes saillantes, ses yeux malicieux, elle souriait de ses lèvres fines, d'une oreille à l'autre, clipées de pyramides rouges.

En pleine nuit, Juliette a visité le bar-tabac de Ben. Elle le prit par la main quand elle a deviné l'escalier qui mène à l'appartement. Arrivée en haut, la rousse, toute excitée, a sondé l'entre-jambes de Ben. Elle ouvrit sa braguette, a cherché son membre, s'est mise à genoux et l'a sucé. Benjamin se sentait grandir sur la langue de Juliette qui l'avalait tout entier. Elle se remit debout et a forcé les lèvres de Ben avec sa langue. Il s'abaissa à son tour, a ouvert le zip du pantalon de Juliette, descendit le slip noir à dentelles, et a plongé sa langue dans la fente humide. Ils courèrent vers la chambre. Juliette a jeté sa veste et Ben a remonté son haut et, tout en la pénétrant, a sucé ses seins.
Il pressait ses mamelons dans ses mains, les réduisant à des abricots, et allait et venait son membre dans son vagin accueillant. Elle s'est mise à quattres pattes et l'encourageait. Elle dit :"Jouit sur mes seins" et il fut généreux.

5.Le mariage.(long 50)
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Quelques années plus tard, Benjamin et Juliette se mariaient. Elle voulait passer par l'église à cause de la belle robe et de tout le reste. Patricia était témoin avec le jeune frère de Juliette. Du même village, naturellement, les mariés et la coiffeuse prennent la même voiture : une 306 neuve.

En tailleur blanc, la jupe courte, le bouquet à la main, le voile sur le visage, Juliette passait son bras sous celui de Benjamin. Lui, superbe, était en costume gris brillant, le genre Basque. Il était tard et la fête était réussi. Le couple était épuisé et Patricia se nourissait de leur bonheur. Elle ne parvenait pas à les quitter. Tout était prétexte : l'ivresse qui rendait l'escalier périlleux; le découragement de Juliette à propos de sa robe, son déshabillage et les tâches ou accrocs qu'elle voyait partout.

Comme ils l'ont déjà fait et qu'une nuit de noce n'est rien d'autre qu'une nuit d'amour, ils l'ont fait à nouveau. C'est ce qu'ils s'étaientt dit lorsque les mariés se s'écroulèrent sur le lit et que, à cause de l'ivresse, Pat fut entraînée contre eux. Elle embrassa juliette sur la joue car elle n'était pas encore convaincue et qu'elle n'était pas réellement amatrice de femme. Elle embrassa ensuite Benjamin, puis sur la bouche comme semblait suggérer la marièe qui s'était mise sur le flanc.

Le marié se mit de face et embrassait sa femme. Le coeur du témoin se mit à battre et se nourrit à la même source, la source du bonheur, de l'extase.

Elle devint le chorégraphe de la lune de miel. Elle ôta la veste de Juliette qui apparut en soutien-gorge blanc, dentelles raffinées. Elle fît de même avec Benjamin, déboutonna la chemise, torse nu.

Tandis que les époux jouaient avec leurs lèvres, la coiffeuse oeuvrait en coulisse : suça, pressa les tétons, glissa sa main dans le pantalon du marié d'un côté, sous la jupe de la mariée de l'autre.

Patricia s'est reculée et a tiré sur les chaussures, les chausettes, les bas, jupe et pantalon. Les marié s'embrassaient toujours. Le témoin se délectait du gland du marié et baissant un peu son slip sur ses cuisses. Elle hésitait avec le sexe de la mariée. Elle a commencé du bout des doigts, au travers puis dans la dentelle. La coiffeuse s'est lancée : elle a soulevé la jambe de Juliette, a enfoncé sa tête puis sa langue entre les lèvres humides. Benjamin vint avec elle autour du clitoris de son épouse qui s'était tournée dans le sens du lit. Deux joux chaudes lui caressaient l'intérieur des cuisses.

Patricia était toujours habillée et ne tirait aucun autre plaisir que celui d'en donner. Avec Juliette, elle lèchait, chacune sa moitié, de bas en haut, le membre du marié. La peau parcourue de veines ébranlées de plaisir descendait sous le renflement. L'épouse et le témoin caressaient du plat de leur langues le dessus du gland fendu du méat dans lequel elle insinuaient leur pointes.

Un peu plus et Benjamin allait jouir seul ce dont il n'était naturellement pas question. L'épouse marcha sur ses lèvres pour se rendre sur celles de son mari. Elle est passée par le nombril, le sein et l'autre téton. Patricia, qui continuait à exciter le membre de la main et de la bouche, à genoux et entièrement vêtue, immissait ses doigts entre les fesses de la mariée. Elle excitait l'un et l'autre de sorte à ce qu'ils se pénètrent et en tirent un plaisir immédiat et violent, sans attente ou crainte.

Captivée par sa mission, le témoin a sucé son majeur et son index trempé. Une eau sucrée inondait le vagin de la mariée. Elle ne l'aurait jamais fait, elle qui n'osait pas tout à l'heure embrassé une femme. C'est qu'elle souhaitait revenir à son ouvrage : écarter l'ouverture et y insinuer le membre du marié.

Pendant que le couple faisait l'amour, Patricia pressait la bourse de Benjamin entre ses doigts aux ongles vernis et la paume. Lorsqu'il jouit, même si ce n'était pas forcément utile, bien qu'il a aimé, le témoin du rapport secouait la bourse comme pour en faire tomber la moindre goutte.

La magie continuait : affalée a côté du lit, la blonde, à son heureuse surprise, eut un orgasme. Cela la terrassait, en même temps que Juliette eut le sien.

6.L'enfant.(long 50)
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Quelques années plus tard, Patricia, avec l'un puis l'autre, devine le souhait du couple d'avoir un enfant. Juliette, avec Ben, dit à Patricia "oui, on voudrait bien un enfant. On voudrait que tu sois là..."

7.La promesse.(long 50)
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Le petit marius à 3 ans.

Alors que Patricia préparait une couronne, elle vit arriver une ambulance remonter toute la rue. Sa sirène hurlait et ses gyrophares illuminaient les façades. Son coeur se serra. Elle courru dehors. Le véhicule était au coin. Une femme forte criait, le crâne a moitié couvert de rouleaux dont un au bout d'une mèche. La fleuriste a trouvé Benjamin sur une chaise, entre les sèches-cheveux, effondré.

-Elle a eu une attaque cérébrale, quelque chose comme ça...

A l'hopital, le spécialiste.

-C'est un anévrisme. Elle a eut de la chance

Ben faillit lui balancer son poing au travers de la figure. Patricia l'a retenu, son bras par dessus le sien.

-C'est votre soeur ?
-C'est sa femme, dit Patricia qui tenait, portait, Ben comme une femme son mari.
-La prochaine fois... Le médecin ne parvint pas à terminer sa phrase.

Benjamin précipita son visage dans ses mains, avec rage, à se griffer tout entier pour ne plus voir, entendre, sentir le monde qui lui avait joué un sal tour. Il se tordait à ne plus tenir debout, s'asseyait au hasard, accroché par Patricia dont le coeur n'en finissait plus de s'écraser dans sa poitrine. Son visage se défaisait, rayé de deux trainées lumineuses, sous les néons encastrés dans le plafond.

Marius... Marius. Il fallait penser à Marius. Il ne faut pas qu'il voit cela. Sa mère était déjà morte. Il faut qu'il en soit ainsi. C'est ce qui arriva quelques jours plus tard en maison de repos. Patricia habitait chez Ben et Marius, et s'occupait du petit. C'était après qu'elle fît promettre quelque chose.

- Quand le moment sera venu, toi, Benjamin, l'amour de ma vie...

La chambre blanche, la gorge serrée et les yeux humides. Elle prit la main de Ben et de Pat qui fermèrent enfin le cercle. Ses lèvres tremblaient.

-... Et toi, Juliette, vous vous marierez. De là haut, je serais votre témoin.
Par Max Licenz - Publié dans : maxlicenz
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