Jeudi 5 janvier 4 05 /01 /Jan 10:07

1.De temps en temps, avec Patricia.(long 50).
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Benjamin Dutriaux tenait un bar-tabac au sommet d'un rue montante d'un village de Bresse. C'est un brun, trappu, de taille moyenne. Il avait repri la boutique de ses parents qui sont partis en Bourgogne. Ils ont une maison là-bas pour vivre une retraite tranquille. Il aime le football, le tiercé et fait une collection d'affiches de pinup.

Un jour, Ben, c'est son surnom, sortit de son bar pour aller à la rencontre de la fleuriste, Patricia, un peu plus bas, sur le trottoir d'en face.

De l'autre côté de la rue, au coin, sur une vitrine poussièreuse, une pancarte indiquait : "Bientôt, réouverture du salon de coiffure pour dames".

Patricia Dubuisson n'était pas "Elle", sauf quelques nuits par moi. Elle était blonde, cheveux longs, maigre. Comme Ben, elle était célibataire et avait vingt cinq ans. Elle portait souvent un jean qui moulait ses longues jambes. C'était une copine d'enfance qui avait acheté sa boutique avec  l'argent de son héritage. Elle avait perdu ses parents alors qu'elle était jeune. Benjamin l'avait beaucoup aidé.

Le soir même, Ben allait dîner chez Pat. C'était un protocole. L'issue était connue d'avance. Ils mangeaient des raviolis, une salade, du fromage, une île flottante et buvaient quelques verres de vins. Le pain était épais et regonflait une fois laché sur la toile ciré au motif vichy rouge.

La serviette jetée sur la table, comme d'habitude, Ben enlaçait Pat qui commençait à ramasser cuillères et fourchettes. Ses mains se glissèrent sous le pull de la blonde penchée au-dessus des restes du dîner. Comme prévu, elle s'est retounée, redressée et a embrassé Ben. Elle ferait la vaiselle demain. Ses mains ont d'autres destinations.

Elle a emmené Ben dans sa chambre et s'est assise sur son lit. Il s'est penché pour l'embrasser et s'est allongé sur Pat qui reculait son visage radieux. Il mêlait sa langue à celle de la blonde en caressant son entrejambe à travers son jean.

Ben déboutonna le pantalon et glissa sa main dans la slip de coton rose de Pat,  joua avec ses poils blonds de son pubis. Elle fit de même avec Ben, dans le sens du lit.

Elle n'aimait pas embrasser le sexe d'un homme mais Ben était patient. Avec lui, Pat arrivait toujours à exciter le membre entre ses lèvres. Elle aimait le voir rougir de plaisir tandis qu'elle faisait glisser la verge sur sa langue. Pat excluait la domination. Elle ôta rapidement ses baskets et son jean, enjamba le torse de Ben et continua son ouvrage. Il n'aimait pas davantage enfiler sa langue dans la fente de Pat mais, elle aussi, était patiente.

Leurs corps devinrent brûlant, brillants de sueur et variaient les positions : de face, de dos, elle dessus, etc.

2.La rencontre.(court 25)
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Trois ou quatres fois, une Twingo jaune moutarde s'arrêtait devant le salon et une femme aux cheveux en brosse cuivré en descendait et pénétrait la boutique.

Benjamin remarquait sa taille moyenne, son corps rond et dense, ses traits fins et impérieux. Ben se décida enfin à lui parler.

-Bonjour...
-Bonjour, dit-elle en croyant qu'il en resterait là.
-Je vous ai vue venir ici plusieurs fois...
-Oui, je vais ouvrir un salon de coiffure pour dames... Vous prenez-rendez-vous ? Lança t-elle en sortant un carton du coffre de sa voiture.
-Non, répondit-il en riant. Attendez, je vais vous aider...
-Merci... J'avais oublié d'ouvrir la porte. Posez ça là, c'est de quoi... Heu... Nettoyer.
-Je tiens le bar-tabac, en face, dit Ben en se retournant vers sa boutique.
-Si vous vendez moins de cigarettes, ce ne sera pas à cause de moi... Elle fumait beaucoups.

Elle s'apelle juliette. Elle était employée dans une grosse société de cosmétique. Avec les indemnités de licenciement, elle avait racheté la boutique. Son rêve était d'avoir une clientèle, des contactes, discuter, rendre une femme heureuse avec une nouvelle coiffure, etc. Elle avait mal décodé son rêve. C'est rectifié.

3.Patricia cherche la Benjamine.(court 25)
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Quelques jours plus tard, Patricia s'était rendu au bar-tabac prendre un ticket de loterie. Pendant qu'elle cochait des numéros.

-Tu crois que la fille en face habitera le village ? Demanda Ben.
-Je ne sais pas... On dirait que tu as le béguin. Non ?
-T'es folle... Pat souriait. Peut-être que... Oui.
-Tu as toujours été timide. Je sais que la première fois avec moi...
-je t'en prie, pas cela...
-Envois lui des fleurs !
-Ben voyons...
-Non, ce serait gratuit. Je ferais un beau bouquet...
-On verra... T'as fait une croix de trop... Là.

Le lendemain, Ben entra dans la boutique de Pat avec un air apitoyé. Elle avait immédiatement compri.

-Bon, quelques roses rouges, du blanc, un feuillage épais et sombre... Tout cela n'a pas quitté l'eau. Cela tiendra bien une semaine.

Benjamin remonta la rue jusqu'au salon. La Twingo y était. Pat était sur le trottoir comme une mère qui s'amusait de voir son enfant jouer à la grande personne. Il frappa au carreau. Juliette, l'éponge à la main, gantée, le foulard autour du front, ouvrit.

-Je suis occupée... C'est pour moi ?
-Heu, oui.
-Merci... Pourquoi ?
-Parce que c'est vous...
-Parce que c'est moi ?
-Je suis venu au mauvais moment...
-Pas du tout ! J'ai un vase ici, il décorera la boutique. Vous vous appelez comment ?
-Benjamin.
-Moi, c'est Juliette.

4.Patricia cherche le Roméo.(long 50)
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Le salon de coiffure n'était pas encore officiellement ouvert mais Patricia, en tant que voisine et consoeur, réussit à se faire coiffer.

-La mode est de faire une frange devant.
-Ainsi soit-il.
-...
-J'ai l'impression que vous plaisez beaucoup au gar du bar-tabac, lança Patricia.
-J'aimerais pas vous faire de l'ombre...
-Oh, vous savez, c'e nest qu'occasionnel.
-Occasionnel ?
-Vous êtes déçue, hasardait Pat.
-Non mais je ne voulais pas être indiscrète...
-On peut se tutoyer entre voisine. Vous savez il est un peu timide, un peu romantique.
-Et beau, je vous... Je te le concède. C'est un beau bilan.
-Je l'aime assez pour souhaiter qu'il soit plus heureux.

La coiffeuse fut touchée par cette phrase au point de décider secrètement d'aller acheter un paquet de cigarette alors qu'elle venait d'entamer le sien.

-Bonjour, je voudrais des Marlboros...
-Tiens, c'est vous ! Vous sauvez mon commerce ?
-C'est justice, votre amie, Patricia, est déjà venue pour une coupe...
-Oui, ce n'est qu'une copine...
-Biensûre...  Elle m'a dit beaucoup de bien de vous. Il est bien le restaurant, en face de l'agence immobilière ?
-Très bien... J'y ai mangé pour l'anniversaire de... (Patricia)
-Ce soir, vous êtes libre ? Il réfléchit
-Heu... Oui... Oui, tout à fait ! Mon bar ferme à vingt heure.
-Très bien, on se loupera pas...
-Non... A ce soir !

Le restaurant était effectivement très convenable : cossu, chaleureux; la nourriture, savoureuse; Juliette, magnifique. Elle portait un tailleur noir, avec un pantalon d'où sortait des talons hauts. Un haut à bretelles recouvrait sa poitrine discrète, juste ce qu'il faut, et ses cheveux, en aiguilles, semblaient rouges. Ses pomettes saillantes, ses yeux malicieux, elle souriait de ses lèvres fines, d'une oreille à l'autre, clipées de pyramides rouges.

En pleine nuit, Juliette a visité le bar-tabac de Ben. Elle le prit par la main quand elle a deviné l'escalier qui mène à l'appartement. Arrivée en haut, la rousse, toute excitée, a sondé l'entre-jambes de Ben. Elle ouvrit sa braguette, a cherché son membre, s'est mise à genoux et l'a sucé. Benjamin se sentait grandir sur la langue de Juliette qui l'avalait tout entier. Elle se remit debout et a forcé les lèvres de Ben avec sa langue. Il s'abaissa à son tour, a ouvert le zip du pantalon de Juliette, descendit le slip noir à dentelles, et a plongé sa langue dans la fente humide. Ils courèrent vers la chambre. Juliette a jeté sa veste et Ben a remonté son haut et, tout en la pénétrant, a sucé ses seins.
Il pressait ses mamelons dans ses mains, les réduisant à des abricots, et allait et venait son membre dans son vagin accueillant. Elle s'est mise à quattres pattes et l'encourageait. Elle dit :"Jouit sur mes seins" et il fut généreux.

5.Le mariage.(long 50)
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Quelques années plus tard, Benjamin et Juliette se mariaient. Elle voulait passer par l'église à cause de la belle robe et de tout le reste. Patricia était témoin avec le jeune frère de Juliette. Du même village, naturellement, les mariés et la coiffeuse prennent la même voiture : une 306 neuve.

En tailleur blanc, la jupe courte, le bouquet à la main, le voile sur le visage, Juliette passait son bras sous celui de Benjamin. Lui, superbe, était en costume gris brillant, le genre Basque. Il était tard et la fête était réussi. Le couple était épuisé et Patricia se nourissait de leur bonheur. Elle ne parvenait pas à les quitter. Tout était prétexte : l'ivresse qui rendait l'escalier périlleux; le découragement de Juliette à propos de sa robe, son déshabillage et les tâches ou accrocs qu'elle voyait partout.

Comme ils l'ont déjà fait et qu'une nuit de noce n'est rien d'autre qu'une nuit d'amour, ils l'ont fait à nouveau. C'est ce qu'ils s'étaientt dit lorsque les mariés se s'écroulèrent sur le lit et que, à cause de l'ivresse, Pat fut entraînée contre eux. Elle embrassa juliette sur la joue car elle n'était pas encore convaincue et qu'elle n'était pas réellement amatrice de femme. Elle embrassa ensuite Benjamin, puis sur la bouche comme semblait suggérer la marièe qui s'était mise sur le flanc.

Le marié se mit de face et embrassait sa femme. Le coeur du témoin se mit à battre et se nourrit à la même source, la source du bonheur, de l'extase.

Elle devint le chorégraphe de la lune de miel. Elle ôta la veste de Juliette qui apparut en soutien-gorge blanc, dentelles raffinées. Elle fît de même avec Benjamin, déboutonna la chemise, torse nu.

Tandis que les époux jouaient avec leurs lèvres, la coiffeuse oeuvrait en coulisse : suça, pressa les tétons, glissa sa main dans le pantalon du marié d'un côté, sous la jupe de la mariée de l'autre.

Patricia s'est reculée et a tiré sur les chaussures, les chausettes, les bas, jupe et pantalon. Les marié s'embrassaient toujours. Le témoin se délectait du gland du marié et baissant un peu son slip sur ses cuisses. Elle hésitait avec le sexe de la mariée. Elle a commencé du bout des doigts, au travers puis dans la dentelle. La coiffeuse s'est lancée : elle a soulevé la jambe de Juliette, a enfoncé sa tête puis sa langue entre les lèvres humides. Benjamin vint avec elle autour du clitoris de son épouse qui s'était tournée dans le sens du lit. Deux joux chaudes lui caressaient l'intérieur des cuisses.

Patricia était toujours habillée et ne tirait aucun autre plaisir que celui d'en donner. Avec Juliette, elle lèchait, chacune sa moitié, de bas en haut, le membre du marié. La peau parcourue de veines ébranlées de plaisir descendait sous le renflement. L'épouse et le témoin caressaient du plat de leur langues le dessus du gland fendu du méat dans lequel elle insinuaient leur pointes.

Un peu plus et Benjamin allait jouir seul ce dont il n'était naturellement pas question. L'épouse marcha sur ses lèvres pour se rendre sur celles de son mari. Elle est passée par le nombril, le sein et l'autre téton. Patricia, qui continuait à exciter le membre de la main et de la bouche, à genoux et entièrement vêtue, immissait ses doigts entre les fesses de la mariée. Elle excitait l'un et l'autre de sorte à ce qu'ils se pénètrent et en tirent un plaisir immédiat et violent, sans attente ou crainte.

Captivée par sa mission, le témoin a sucé son majeur et son index trempé. Une eau sucrée inondait le vagin de la mariée. Elle ne l'aurait jamais fait, elle qui n'osait pas tout à l'heure embrassé une femme. C'est qu'elle souhaitait revenir à son ouvrage : écarter l'ouverture et y insinuer le membre du marié.

Pendant que le couple faisait l'amour, Patricia pressait la bourse de Benjamin entre ses doigts aux ongles vernis et la paume. Lorsqu'il jouit, même si ce n'était pas forcément utile, bien qu'il a aimé, le témoin du rapport secouait la bourse comme pour en faire tomber la moindre goutte.

La magie continuait : affalée a côté du lit, la blonde, à son heureuse surprise, eut un orgasme. Cela la terrassait, en même temps que Juliette eut le sien.

6.L'enfant.(long 50)
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Quelques années plus tard, Patricia, avec l'un puis l'autre, devine le souhait du couple d'avoir un enfant. Juliette, avec Ben, dit à Patricia "oui, on voudrait bien un enfant. On voudrait que tu sois là..."

7.La promesse.(long 50)
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Le petit marius à 3 ans.

Alors que Patricia préparait une couronne, elle vit arriver une ambulance remonter toute la rue. Sa sirène hurlait et ses gyrophares illuminaient les façades. Son coeur se serra. Elle courru dehors. Le véhicule était au coin. Une femme forte criait, le crâne a moitié couvert de rouleaux dont un au bout d'une mèche. La fleuriste a trouvé Benjamin sur une chaise, entre les sèches-cheveux, effondré.

-Elle a eu une attaque cérébrale, quelque chose comme ça...

A l'hopital, le spécialiste.

-C'est un anévrisme. Elle a eut de la chance

Ben faillit lui balancer son poing au travers de la figure. Patricia l'a retenu, son bras par dessus le sien.

-C'est votre soeur ?
-C'est sa femme, dit Patricia qui tenait, portait, Ben comme une femme son mari.
-La prochaine fois... Le médecin ne parvint pas à terminer sa phrase.

Benjamin précipita son visage dans ses mains, avec rage, à se griffer tout entier pour ne plus voir, entendre, sentir le monde qui lui avait joué un sal tour. Il se tordait à ne plus tenir debout, s'asseyait au hasard, accroché par Patricia dont le coeur n'en finissait plus de s'écraser dans sa poitrine. Son visage se défaisait, rayé de deux trainées lumineuses, sous les néons encastrés dans le plafond.

Marius... Marius. Il fallait penser à Marius. Il ne faut pas qu'il voit cela. Sa mère était déjà morte. Il faut qu'il en soit ainsi. C'est ce qui arriva quelques jours plus tard en maison de repos. Patricia habitait chez Ben et Marius, et s'occupait du petit. C'était après qu'elle fît promettre quelque chose.

- Quand le moment sera venu, toi, Benjamin, l'amour de ma vie...

La chambre blanche, la gorge serrée et les yeux humides. Elle prit la main de Ben et de Pat qui fermèrent enfin le cercle. Ses lèvres tremblaient.

-... Et toi, Juliette, vous vous marierez. De là haut, je serais votre témoin.
Par Max Licenz - Publié dans : maxlicenz
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