Jeudi 16 février 4 16 /02 /Fév 00:00
L'idée a germé le jour de l'anniversaire de mariage d'Anne-Marie et de Jean-François. Cela faisait dix qu'ils étaient ensembles. Pour l'occasion, ils ont invité des amis dîner avec eux dans leur jolie demeure de Neuilly.
Anne-Marie est avocate pour le compte d'une entreprise de construction. Elle est blonde, les cheveux tirés en arrière, l'œil clair et souriant, les lèvres fines. Jean-François est un architecte spécialisé dans les musées et bibliothèques et la protection des œuvres. Il est brun, assez grand, presque râblé, élégant et son long visage s'illumine facilement d'un sourire.
Il se trouve que leurs amis gravitent autour des mêmes domaines de prédilection que le couple. Effectivement, ils ont mené, peu ou prou, les mêmes études. Aussi, la fête est précédée par une discussion ou les uns demandent conseil aux autres. Cela se produit une fois par semaine environ.
Satisfaits des explications, Anne-Marie, Jean-François remballent plans et dossiers tandis que leurs invités cachent leurs serviettes dans un coin du salon.
Le couple amène les coupes à champagne ainsi  que la bouteille dans son sceau à glace. Anne-Marie a préparé un sublime gâteau aux fraises et aux noix.
Les convives sont cinq, trois célibataires et deux divorcés. Tous plaisantent sur l'âge, le temps et la vie de couple. En réalité, ils envient énormément Anne-Marie et Jean-François. Ils sont si beau et ont si bien réussi la symbiose entre leurs vies professionnelles et leur vie privée.

-Tous les deux vous menez vos carrières de main de maître !
-Je suis les conseils de ma femme, dit Jean-François.
-Tu me le prête, Anne, juste une journée.
-Non, dit Anne-Marie en pouffant de rire. Ou alors c'est contre de l'argent.
-Vraiment ? J'en ai plein !

Quelques jours plus tard, le cabinet d'architecture venait de boucler un projet urgent lié à la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie. Puisque que Jean-François en tira un profit colossal pour son entreprise, ses collaborateurs lui accordèrent le pont du premier Mai pour se reposer. Donc, un jeudi matin, il profite d'une grâce matinée dans ses draps blancs.
Alors que Jean-françois rêvassait, il entend le cliquetis d'une clef dans sa serrure, la poignée remuer et une porte s'ouvrir. C'était celle de l'entrée. Ensuite, il reconnaît le bruit que font les talons hauts sur le carrelage. Anne-Marie ne peut pas être de retour à cette heure-ci, songeait l'architecte.
Il se lève pour se rhabiller mais ses vêtements, étrangement, ne sont plus dans l'armoire. Même si c'est inconvenant, puisqu'il ne porte qu'un boxer, il replonge sous les draps pour se cacher. Comme c'est une femme et qu'elle vient jusqu'ici, elle ne peut-être qu'Anne-Marie. L'architecte n'est qu'a moitié rassuré.
Il se souvint qu'un moment, il avait imaginé avoir une vie secrète, parallèle, baignée dans la luxure, dégagée de toute responsabilité, comme aujourd'hui.
La porte de la chambre, entrouverte, s'ouvre totalement. Ce n'est pas Anne-Marie. Jean-François reconnaît Bianca. C'est elle qui avait dit : " Tu me-le prête ? " le soir de l'anniversaire de mariage.

-N'aie pas peur, ce n'est que moi.
-Oui, je vois bien… On devait discuter de quelque chose aujourd'hui ? Je suis désolé. J'ai…
-Non. Je savais simplement que tu étais chez-toi ces jours-ci.
-Si tu veux bien m'attendre au salon, je me prépare…
-C'est ici que tu reçois ?
-Comment ?

Bianca est l'amie d'Anne-Marie. Elle est divorcée depuis deux ans. Elle porte une robe rouge, la couleur de ses lèvres et de ses ongles, et sa taille est ceinte d'une ceinture noire de corsaire. Son visage rond est coiffé d'une courte chevelure brune. En face du lit, elle croise ses bras.

-Montre-moi ton outil de travail !
-Quoi ! Réagit Jean-François, stupéfié.

Bianca arrache les draps qui tombent à moitié sur la moquette. L'architecte se sent nu mais ce n'est pas tout à fait le cas. La brune s'avance sur le côté, s'assoit sur le bord du lit. Elle caresse la poitrine légèrement velue de l'homme en se mordant la lèvre de gourmandise. Sa main légère, surplombée d'un rubis, descend sur le ventre tremblant de Jean-François. Les doigts de Bianca se faufilent sous l'élastique du short et enserrent la base du membre. L'architecte. L'architecte saisi brutalement le poignet de la brune mais celle-ci s'accroche et montre ses canines.

-Hmm, tu as une belle queue…

La main est maintenant bien autour du membre et ce dernier gonfle un peu. Bianca pivote sur ses fesses et couche son ventre sur le bord du lit. Ses pouces se glissent dans le boxer pour le faire descendre. Ses mains se glissent en dessous des cuisses qu'elle fait remonter et restent là. La brune se penche, écarte les jambes de l'homme avec sa tête, baise passionnément l'intérieur des cuisses en écrasant son nez tel un mégot de cigarette.
L'architecte est submergé par un torrent de plaisir qui faillit faire exploser ses veines. Il entend son cœur battre. Elle caresse avec sa langue de possédée la peau au point d'arracher les poils. Les mains qui lui cajolaient les jambes sont parties. Elle aspire une moitié de la bourse, puis l'autre, avec un bruit de succion et fait rouler le noyau comme celui d'une pêche délicieuse. Elle tire dessus à faire rugir l'homme de plaisir. Il sent ses dents prêtes à trancher la chair.
Bianca caresse avec sa langue le dessous du membre de Jean-François qui essaye de se redresser. La peau glisse sur la chair et le gland apparaît. La brune se rassois sur le lit, la bouche gourmande barbouillée de rouge. Elle sourit avec ses incisives fendues.
Elle se lève. Sa robe est entrouvert et son slip de dentelle noire et un peu descendu. Elle enjambe le torse de l'architecte et rampe vers son visage en descendant sa culotte avec ses pouces. Elle écarte les lèvres de son sexe et penche sa tête en arrière. Elle sent le souffle de l'homme envahir sa chair humide.
Jean-François se met à lécher le clitoris qui se redresse, le suce, le fait rouler entre ses lèvres. Bianca hurle au rythme de sa respiration, de plus en plus fort et jouit sur le visage de l'homme. La brune se met à quatre pattes et recule. Elle sent le sexe de Jean-François glisser entre ses fesses. Elle pose presque son front sur la poitrine de l'architecte va chercher le membre pour l'enfiler dans son vagin. Elle se redresse, s'accroupie, et s'empale sur le membre. La tête en arrière, elle pousse un cri de rage comme si on l'embrochait. Elle imprime aussitôt un va et vient, se raidi et ses yeux se révulsent comme si le diable était entré en elle. Elle dégage brutalement sa poitrine et plonge les paumes de ses mains dans les balconnets de dentelles noires. Ses seins sont ronds et lourd, prêts à exploser de plaisir. Elle jouit encore. Elle dégage le membre de Jean-François et le branle dans sa main alourdi d'un bracelet d'or. L'architecte se retient mais il jouit au creux du pouce de Bianca, sur lui-même, et les derniers jets s'effondrent sur les phalanges, et la bague.
Biance réajuste sa tenue sans rien dire. Elle adresse tout au plus, un sourire à Jean-François. Elle s'en va sans un mot. L'architecte trouve cela un peu étrange, froid et, avec le recul, assez glauque. Il entend, à nouveau, les talons hauts qui heurtent le carrelage du couloir mais c'était différent. Oui, il avait bien entendu, quatre pieds s'agitaient non loin de là. Il remet son boxer, se lève, ouvre la porte de la chambre et glisse une tête dans le couloir. Stupéfaction. Il voyait Bianca saisir  son sac à main sur la console d'entrée, sortir son porte-monnaie et tendre à Anne-Marie quelques billets de banque avec l'air dépité habituel du payeur. Il y avait sans doute également la honte du client qui venait de s'offrir une prostituée. Cette fois-ci, c'était un homme et c'était lui, se disait Jean-François. Anne-Marie et Bianca se sourient ce qui laisse supposer que l'épouse n'avait pas perdu une miette du spectacle. Les deux femmes s'en vont ensemble. Jean-François songe à son aventure et, à bien chercher, n'y trouve aucun désagrément.
Au retour du travail, Anne-Marie est silencieuse et cherche dans le regard de son époux un indice quelconque de quelque chose. Pour Jean-François, c'est pareil. Ainsi, de temps en temps, les regards se croisent par accident et se fuient aussitôt. L'architecte est plus à l'aise parce qu'il sait que rien a déplu l'un chez l'autre de son côté. Son épouse n'en était pas du tout certaine. Il engagea la conversation.

-Ca été ton travail aujourd'hui ?
-Heu… Bien, très bien, dit-elle en souriant timidement, et toi ?
-Ne m'en parle pas !
-Ha bon ? Tu ne travaillais pas aujourd'hui ?
-Si, mais mon… entremetteuse a tout raflé. Aucun bénéfice.
-…

Anne-Marie était à deux doigts de comprendre mais tant d'audace l'empêchait.

-Je vaux combien, alors ? Ajoute l'époux.
-Heu… Cinq cents francs. C'est assez ?
-Je ne sais pas. Si la femme regarde, c'est combien ?

Anne Marie laisse son foie-gras et se colle à son dossier de chaise. Elle fouille dans sa poche avec un regard complice et sort les billets gagnés ce matin.

-Cela revient à déterminer la part de l'employeur… cinquante cinquante ?
-Soixante-dix, trente…
-Soixante, quarante !
-D'accord.

Ils partagent la monnaie et se la rangent dans leurs poches avec des airs de mafiosi. Ils rient discrètement en mangeant le foie-gras.
Par Maximilien Licenz - Publié dans : maxlicenz
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