Mardi 14 février 2 14 /02 /Fév 13:03
Miss Ewell, à bord d'une canonnière, remontait le Niger. Elle terminait sa première nuit sur le fleuve. Le réveil pointait au bout de son sommeil.  Miss Ewell, se remua puis se leva de son lit. Elle se rhabilla patiemment avec ses multiples vêtements victoriens. Bientôt, elle sortit sur le pont, longue jupe blanche de satin, ses hanches ceintes d'un corset, une ombrelle dans sa main gantée de dentelles, un couvre-chef sur sa coiffure brune et bouclée. Miss Ewell avait un visage de porcelaine, les traits ciselés, le cou droit et fin.
Le Niger glissait paresseusement entre deux rives, bordées de lointains arbres verts, de lignes blanches de sable.
La canonnière, qui émettait son toussotement régulier, connut un petit roulis qui fit osciller Miss Ewell vers la paroi grise de l'embarcation.
Par le hublot contre lequel l'Anglaise se retrouvait, elle vit dans l'obscurité une masse en cours de mouvement. Entre, les coups rythmés que produisait la canonnière, elle perçut un bruit qui attisait sa curiosité. Ses yeux s'adaptèrent à l'ombre qui régnait dans la cabine par contraste avec le matin clair et pur des bords du fleuve.
La respiration de Miss Ewelle se fit plus vive. Elle voyait la masse se dessiner et la continuité de son mouvement. C'était une femme noire, bien en chair. Son dos s'appuyait sur la poitrine du commandant Boma, nu, et ses pieds sur les genoux de l'homme qui lui maintenait les reins. Elle faisait aller et venir ses fesses lourdes et brûlantes autour du sexe du commandant en remuant ses seins généreux. Elle battait des cuisses en se mordant la lèvre de gourmandise, entre deux grognements.
Pour Miss Ewell ces cris étaient ceux d'une bête, une bête obscène et sans vertu. C'était la première foi qu'elle vit une femme nue et c'était simplement sa deuxième ou troisième femme noire.
Les mouvements du couple noir cessèrent, une main du commandant se glissa quelque part pendant que la femme noire se souleva davantage.
Miss Ewell, sa main tremblante devant sa bouche, intéressée de plus belle, vit la femme trembler un peu. Elle ferma les yeux, sa bouche s'entrouvrit en laissant échapper un faible cri. Ce cri devint un hurlement et le mouvement reprit. Miss Ewell avait bien une idée de ce qui se produisait et des frissons troublants parcouraient son ventre. Elle voulut mieux savoir et s'avança vers le hublot voisin, un rayon de lumière frappait les corps. Le temps d'y arriver, Miss Ewell, s'aperçut avec crainte qu'elle aurait pu être vue, La femme noire avait descendu du commandant Boma. Elle se retournait, le visage éclairé et bien en vue, le sexe du commanda était bien plus gros que ne l'imaginait l'Anglaise. Il frappait les joues de la femme et disparu entre ses lèvres. Miss Ewell eut un haut-le-cœur mais elle observait de plus belle le rythme de la tête brune autour de la verge. Le commandant sortit son sexe, l'agitait contre le sourire indéfectible de sa compagne, et le laissa répandre quelques jets blanchâtres sur le nez.
Par Maximilien Licenz - Publié dans : maxlicenz
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