Samedi 18 février 6 18 /02 /Fév 00:00

C'était durant une canicule estivale. Paul Lagarde se rendait à son emploi. Il travaillait chez un grand distributeur. Il est élancé, brun, élégant. Il aimait Lou Reed, Léonard Cohen, la moto, Stanley Kubrick. Il collectionnait les timbres.

Le soleil brûlait ses doigts sur le volant. Il arrivait à destination. Il garait sa voiture sur le parking incandescent du magasin. Il était étrangement vide. Il y avait surtout les véhicules de ses confrères et consœurs. Lorsqu'il a ouvert sa portière, le soleil s'est abattu sur lui comme une coulée de plomb fondu.

Paul a poussé la porte rouge en aluminium. Il a remarqué une affichette scotchée sur la vitre synthétique : « Les clients ne seront pas servi pour cause de grève. » Il a craint un instant d'être venu pour rien, mais il a réfléchi au sens de la phrase. Son cerveau devait être engourdi par tant de chaleur. Il traversait le vestibule bourré de canapés en cuir ou de tissus bariolés, de meubles en kit grossièrement assemblés.

Au-delà des caisses, de l'accueille et de l'allé transversale, Paul a reconnu Béatrice Marcos. Elle plaisantait avec une personne dont la chevelure brune dépassait le dossier d'un canapé placé en face du sien. C'était aussi une femme. Elle me tournait le dos ainsi qu'à l'entrée. Une table basse carrelée les séparait.

Paul s'est approché sur le côté pour reconnaître l'autre personne. Béatrice a remarqué sa présence, surprise et amusée. Il lui a semblé qu'il interrompait une discussion intime. Elle a plongé son nez et sourire lumineux dans ses mains fines, penchée, les coudes posés sur ses genoux. Elle portait un chemisier noir ouvert et un pantalon blanc moulant. C'était une femme simple qui aimait la compagnie des hommes dont elle appréciait, autant qu'eu chez elle, la simplicité. Sa beauté faite de contraste lui donnait autant d'autorité que de charme.

Elle semblait vouloir alerter de ses yeux clairs, au travers de ses longues frises brunes, ceux de son interlocutrice et les guider dans la direction de Paul.

C'était Ludivine Stevens, une petite brune aux cheveux mi-longs et au visage pointu. Sa voix était infiniment claire, autant que ses yeux étaient noirs et grands. Ses fossettes, judicieusement placées au milieu des joues, dans l'axe du menton, son petit nez retroussé, faisaient fondre tout son entourage.

Elle portait la veste rouge réglementaire, portant son nom et son prénom, un corsage blanc ainsi qu'une jupe noire. Elle avait les jambes étrangement écartées, effondrée dans son canapé onctueux, couleur ivoire. Elle a tourné sa tête par-dessus son épaule et a resserré ses jambes. Elle s'est redressée pour saluer avec une politesse inhabituelle. Des gens arrivaient et allaient à gauche et à droite.

– Nous sommes en grève, dit brutalement Béatrice, rouge, à peine remise de ses émotions.
– Ils n'ont pas cédé ? Dit Paul avec la sensation d'être un peu le dindon de la farce.
– Apparemment non, a enchaîné Ludivine. On est venu pour ne pas avoir l'air de profiter du beau temps, faire signe de bonne volonté, mais on ne sert pas le client. Béatrice a étouffé un rire.
– Elle n'a pas de culotte ! S'est esclaffée Béatrice sans parvenir à se châtier.
– Hein ! ? Dit Lagarde, interloqué.
– Arrête ! A protesté la brunette.
– Si ! Tiens… Viens à côté de moi… Paul a joué le jeu et est venu s'asseoir près de la taquine.
– Regarde… Béatrice se penchait et piquait du doigt dans le vide, ici et là, dans la direction des jambes de Ludivine. Elle tirait sur sa jupe, tournant ses genoux de gauche à droite puis de droite à gauche. On aurait dit des gamines ou peut-être une mère avec son adolescente.

– Montre !
– Non !

Ludivine préféra soulever un coussin sous lequel il y avait un slip de dentelle qui sembla minuscule aux yeux de Paul.

– Ben voilà ! Il le sait maintenant… Dit Ludivine, agacée.

Au même moment, un couple s'est approché à la droite de Béatrice pour lui demander où se trouvaient les placards à balais. Elle a pouffé. Pour une seconde, ils auraient vu le sous-vêtement de la brunette. Il s'appelait Antoine, corpulent, blond, vêtue de jean de la tête aux pieds comme sa femme. Elle était ronde, se prénommait Jeanne, coiffée de belles boucles blondes, souriante.

– C'est là-bas, les placards à balais… Béatrice caricaturait les derniers mots.

Paul ne se faisait pas à l'idée que Ludivine était nue sous sa jupe. Elle a vu l'occasion d'interrompre ce jeu qui ne lui plaisait plus.

– Suivez-moi… Dit-elle en se levant. Sa jupe distendue est tombée, la laissant fesses à l'air au milieu d'un bâtiment qu'elle a jugé tout d'un coup extrêmement immense. Si elle le pouvait, comme on le dirait dans ces cas là, elle se cacherait dans un trou de souris. Ludivine, toison au vent, se tenait près d'Antoine, plus grand.

Par curiosité, deux jeunes-femmes noires, pulpeuses, les cheveux tressés, se sont jointes au groupe qui s'est formé autour de Stevens. Elles ne virent rien de particulier. Celle qui s'appelait Thérèse portait une veste et un pantalon noirs, un pull violet. Elle craignait moins la chaleur que la mode. L'autre, Mathilde, n'avait qu'une longue tresse. Elle avait une très courte jupe et une veste rouges, un t-shirt blanc. Ses cuisses étaient musclées.

Béatrice, Paul et Jeanne entouraient la vendeuse à demi-nue. Personne ne su comment réagir : remonter sa jupe ? La laisser se débrouiller ? Chacun devinait ces questions dans le regard des autres.

Ils ont ri finalement car, la matinée étant bien avancée, les acheteurs étaient rares. Habituellement nombreux à cette heure-ci, ils évitaient de voyager sous la chaleur. Aussi le paravent étroit qui encerclait Ludivine s'est desserré dans la bonne humeur. Les seuls clients étaient le couple au « placard à balais » et les deux jeunes-femmes. Stevens a découvert ces dernières, la toison pubienne libre, ce qui les a fait glousser sans pour autant se moquer.

– Ne vous gêner pas… Excusez-nous… Vous pouvez continuer… Ont-elles dit.

Ludivine est tombé de lassitude sur la table basse. Les filles semblaient attendre. Les yeux se sont posés sur la vendeuse. Elle a regardé devant elle pour éviter ces regards.

Bernard et Philippe arrivaient en annonçant : « On a fermé le magasin. La direction n'a même pas remarqué notre présence et… » Dans leur déplacement le long de l'allée transversale, ils ont aperçu Stevens, les fesses écrasées sur le carrelage de la table. Elle caressait les flancs « d'un client » qui se tenait face à elle. Les camarades se sont approchés, les rideaux de fer descendaient.

Ludivine a glissé la paume de ses mains vers la braguette d'Antoine, sa femme à sa gauche, complice et interdite. Béatrice et Paul s'étaient assis proche d'eux, effarés. Les copines se tenaient debout, à côté, mais hors du champ de vision de la brunette. Bernard et Philippe, stupéfaits, se sont effondrés dans l'autre canapé, presque dans le dos de leur consœur.

Ludivine palpait le sexe d'Antoine à travers le tissu. Jeanne a scruté autour d'elle et a sorti le membre de son mari, au milieu du grand hangar illuminé. Elle fait courir la peau sur la chair. Les clients, nerveux, inspectent les lieux et reviennent sur le spectacle qui les hypnotise. La vendeuse a posé ses lèvres sur le bout libéré de son fourreau. Elle a regardé autour d'elle, croisé des regards graves, a avancé ses fesses nues sur la table et a avalé entièrement le membre tendu. Elle a ressorti la verge turgescente du grand blond de sa bouche, timidement, avec un long filet de salive qui la reliait à ses lèvres tremblantes. Stevens a basculé en arrière.

Elle vit Béatrice et Paul sur sa droite. Thérèse et Mathilde, plus près, debout, dominantes. Bernard et Philippe sur sa gauche. Au ras de son sexe, Jeanne et Antoine qui s'abaissait.

Il glissait sa langue entre les lèvres perlantes de désir, palpitantes de sang chaud. Le regard de Ludivine se troublait, mais elle a vu l'œil de Mathilde briller. Stevens a caressé l'intérieur de la cuisse qui la surplombait. La jeune femme a remonté sa jupe et a baissé son slip de coton. Elle a passé ses doigts ornés de bijoux, son poignet portait un bracelet doré, dans sa fente bombée et humide. Mathilde s'est agenouillée sur la table basse. Ludivine n'a plus vu les lumières du bâtiment, n'entendait plus les bruits infinis du vide ambiant. Sa langue frétillait profondément entre les lèvres roses de la jeune-femme.

Jeanne fouillait la chevelure blonde de son époux qui se tenait au bas de sa hanche gauche. Il s'est levé et a mêlé sa langue à celle de sa femme. Celle-ci s'est misent à genoux et a goûté un sexe identique au sien, délicat, et a sucé le clitoris. Antoine s'est tourné à l'opposé, a posé un genou sur le canapé sur lequel il s'est appuyé. Béatrice a pris son sexe dans sa main gauche, le plat vers lui. Elle l'excitait en crochetant sa jambe juste en dessous de sa bourse. Sa langue courait sur toute la longueur de la verge. Elle a disparu entièrement dans la bouche de Béatrice dont la joue gauche a enflé.

Juste à côté, Paul recevait les faveurs de Thérèse. Elle était penchée sur lui, les tresses nombreuses et rebelles. Ses seins ronds et fermes roulaient sur les cuisses du vendeur. Son corps magnifique : le dos creux, les reins cambré, ondulait sous ses doigts. De temps en temps, Thérèse se relevait et accueillait le membre d'Antoine qui lui tenait une poignée de tresses au-dessus de son front humide.

Mathilde roulait des fesses et se mordait la lèvre inférieure. Elle remarquait à droite Thérèse, sa copine, avec Paul et Béatrice. A gauche Bernard et Philippe, leurs sexes fiers à la main. Elle a laissé Ludivine, la bouche rougie, et a rampé vers les deux membres qu'elle a saisis.

Ludivine errait dans un autre monde. Jeanne a laissé le vagin béant à son mari qui s'y est glissé aussitôt. Elle s'est approchée de Philippe, dans une main de Mathilde. Il a baissé la culotte de la blonde, a empoigné ses larges cuisses, pénétré la graisse et mangé son généreux jardin baigné de rosée., Elle s'est accrochée à la chevelure du vendeur, sa tête a basculé en arrière, regardant avec extase une affiche suspendue : « -20% sur la literie » et son mari aller et venir dans la vendeuse.

Mathilde était à ce moment-là à quatre pattes, nue, tournée vers cette scène. Ses gros seins battaient entre ses bras. Bernard allait et venait vivement dans ses entrailles.

Paul était couché sur le canapé. Thérèse était contre lui. Son postérieur montait et descendait. Béatrice, les cheveux couchés sur le coté droit, promenait sa langue sur le dessous de la verge et continuait jusqu'à l'anus de Thérèse. La brune a souri à Antoine. Elle avait enfoncé un doigt dans le petit trou de la jeune-femme. La main gauche qui empoignait une fesse charnue a fait un signe au blond. Béatrice descendait quand Antoine a passé dans son dos. Il se dénudait totalement en ôtant tout ce qui entravait ses chevilles. Il a monté sur le canapé, posé son sexe sur l'anus de Thérèse. Elle a enlacé les épaules de Paul. Il a fait de même, la main sur sa nuque. Elle lui a dit à l'oreille : « C'est la première fois… » Il a répondu qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Béatrice caressait le dos de la jeune-femme. Elle tirait sur la fesse, bien ronde, qui masquait la progression de la verge d'Antoine. Il était maintenant bien en elle. Au fur et à mesure qu'il assurait son va et vient, Paul recommençait le sien. Thérèse avait la sensation qu'aucun vide ne subsistait en elle qui n'avait été conquis par ses deux hommes. Elle mélangeait sa langue avec les deux autres.

Jeanne léchait l'anus de Philippe qui recevait la bouche de Mathilde. Il tenait sa tresse à la base. La blonde était penchée en arrière, la poitrine blanche et large, la chevelure blonde sur le coussin. Mathilde était assise sur Bernard qui enserrait ses hanches sublimes. Jeanne et Philippe ont fait de même.

Bernard, sous la demande de Béatrice, a pénétré Ludivine. Béatrice était couchée dessous et excitait le clitoris de sa copine. Mathilde, laissé seule un moment, prenait la place de Marcos.

Jeanne, couchée sur Philippe, lui avait demandé en désignant Thérèse: « Antoine… Je veux Antoine… comme elle… » Le trio comprenant Thérèse avait déjà changé de position plusieurs fois. La brune préparait, une fois de plus, une sodomie. Elle eut l'impression que sa main pouvait entrer dans la chair généreuse de Jeanne et sentir au travers de la cloison le membre de Philippe. Antoine souriait à son épouse. Elle était prête. Il passait au bout du crâne de Ludivine et allait saisir le postérieur de Jeanne.

« Bernard ! Venez… » Thérèse voulait retrouver les sensations qu'elle avait perdues en même temps qu'Antoine.

Béatrice avait pris le goût de se servir de ses doigts et n'hésitait pas à les additionner et à les enfoncer aussi bien dans le vagin que dans l'anus de Ludivine. Elle tournait, écartait, agitait, son amie ondulant sur le carrelage et sous l'éclairage du bâtiment.

Antoine sorti son gland et a éjaculé sur les fesses de sa femme. Béatrice a touillé le sperme de sa langue et a embrassé Jeanne. Bernard s'est retiré de Thérèse, s'est approché de Marcos, et a joui sous son nez, qu'elle l'avait enfoncé dans la fente béante de Ludivine. Le visage traversé d'un jet blanchâtre, la brune a embrassé son amie, cette dernière léchant son visage. Philippe et Paul, sous la demande de Béatrice qui enjambait la brunette, sont venu lâcher leur semence sur le menton de Stevens.

« Attendez… » Béatrice cherchait dans son sac et sorti un appareil photo numérique.

Quelques jours plus tard, le magasin a rouvert sous un climat beaucoup plus clément. Béatrice avait revêtu l'uniforme réglementaire. Elle a posé son appareil photo près de l'ordinateur, fait quelques manipulations. La belle brune a fait entendre aux clients les plus proche la mélodie la plus célèbre des internautes. Elle aurait aimé que cela ait été plus discret.

Quelques minutes ont passé. Les clients erraient dans les rayons. Deux jeunes femmes se sont intéressées à l'ordinateur dont Béatrice s'était servie. C'était deux petites brunes aux cheveux longs, portant des blousons trop grands et des jeans trop serrés.

– Tiens, regarde quelqu'un s'est servi du navigateur. On peut savoir où ils se sont connectés…
– Non ! On va se faire prendre !
– Mais non ! Regarde, on va rigole. C'est l'historique des visites.

L'une d'elle a pianoté sur le clavier et a cliqué sur la souris.

– C'est un groupe…
– Oui, c'est pas le site du magasin, mais un club…
– Le club :« Ludivine et Béatrice… »
– Houla !

Les deux filles ont fui entre les rayons en riant. Elles courraient, courbées, bousculant des gens, gloussant à pleurer dans leurs mains.

Du temps s'était encore écoulé quand deux jeune-hommes se sont approchés de l'ordinateur. Ils avaient bougé la souris et illuminé l'écran. Cela s'était produit probablement plusieurs fois auparavant.

– Je peux vous aider ? Dit Ludivine. Elle n'avait pas encore remarqué sur l'écran sa photo : nue parmi d'autres, au milieu du magasin, du sperme sur sa figure et sa poitrine.

Par Maximilien Licenz - Publié dans : maxlicenz
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